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NOTE SUR LA FLORE

HOUILLÈRE DU CHANSI

Lepid. dichotomum demeurant celui avec lequel ils ont les affinités les plus étroites. Par contre, ils nie paraissent assimilables à une espèce du Chansi décrite comme Sigillaria par M. Abbado, et sur laquelle, à raison de cette attribution générique, je dois entrer dans quelques détails. M. Abbado a rapporté au genre Sigillaria, non encore signalé dans le terrain bouiller de la Chine, un certain nombre d'échantillons, parmi lesquels il a distingué quatre types spécifiques, Sig. Fogolliana, Sig. plana, Sig. polymorpha, Sig. oculus-felis(*), qu'il a rapportés au groupe des Clathrariées on les rapprochant du Sig. mutons Weiss (Sig. Brardi Brongniart). Le Sig. plana n'est représenté que par deux coussinets foliaires, et la figure n'en est pas assez nette pour qu'il soit possible de se rendre un compte exact de la forme des cicatrices foliaires non plus que de la disposition de leurs cicatricules, et d'apprécier avec quelque certitude si l'on a affaire à une Sigillaire ou bien à un Lepidodendron. Mais les trois autres, qui sont, d'ailleurs, extrêmement voisines, si tant est même qu'elles ne représentent pas amplement des formes diverses d'un seul et même type spécifique quelque peu polymorphe, appartiennent, à n'en pas douter, au genre Lepidodendron : les coussinets foliaires ne présentent nullement la disposition en files verticales nettes qui constitue l'un des caractères essentiels du genre Sigillaria; les cicatrices foliaires affectent une forme nettement rhomboïdale, et l'auteur signale luimême le Sig. Fogolliana, qui a offert les échantillons les mieux conservés, comme constituant dans le genre Sigillaria un type spécial, bien distinct de toutes les autres espèces connues, caractérisé par la présence d'un pli lon-

(*)

ABIIARU,

pl. IV, fig.

loccit.,

p. 12, pl. III, fig. 1-3; p. 15, pl. p. 11, pl. V, fig. 1,2.

V,

fig. 3; p. 15,

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HOUILLERE

DU

CHANSI

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gitudinal sur les coussinets, par la forme des cicatrices foliaires et par les cicatricules latérales ponctif"ormes, qui flanquent de part et d'autre la cicatricule médiane, caractères qui sont précisément, il est à peine besoin de le rappeler, ceux du genre Lepidodendron. Sur les échantillons décortiqués, tels que ceux des Sig. polymorpha et Sig. oculus^felis, on observe, comme sur l'échantillon que j'ai représenté fig. 5, Pl. VII, une cicatricule déprimée presque orbiculaire, qui a fait croire à M. Abbado à l'existence de deux cicatricules latérales lunulées, conBuentes, embrassant une cicatricule centrale. Cestrois espèçesont, d'ailleurs, plusieurs caractères communs: leurs coussinets affectent une forme générale presque carrée ; ils semblent presque dépourvus de carène médiane ou du moins n'ont qu'une carène à peine visible ; les cicatrices foliaires, de forme rhomboïdale, occupent une fraction importante de la surface totale du coussinet ; les cicatricules dont elles sont pourvues sont placées en ligne horizontale, juste au milieu do leur hauteur. On peut donc se demander, ainsi que je l'ai dit tout à l'heure, si l'on n'a pas affaire là à des variations plus ou moins étendues d'un type spécifique unique, comprenant, entre autres formes, celles que j'ai figurées sur la Pl. VII, fig. 1 ;i C>; je n'oserais cependant conclure à la réunion sur le seul examen des figures, étant donné surtout que celles-ci paraissent indiquer certaines différences: le Lepid. Fogolliannm (Sig. Fogolliana) offre en effet des coussinets foliaires plus largement tronqués en haut et en bas que ceux (pic montrent les fig. 1 à 6 de la Pl. Vil, et affectant ainsi un contour nettement hexagonal ; l'une des figures de M. Abbado (pl. III, fig. 2) montre, il est vrai, des coussinets arrondis à la partie supérieure et dont l'aspect rappelle quelque peu celui de la fig. G, Pl. VII ; mais sur cette dernière figure on a affaire à un échantillon partiellement décortiqué, et aucun des échantillons à