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ÉTUDE DU FONCTIONNEMENT ÉCONOMIQUE

pondant à la température du réchauffage : la quantité de chaleur cédée à l'eau d'alimentation pour le réchauffage est mesurée par l'aire AamM. La quantité de chaleur prélevée au second réservoir pour alimenter le réchauffeur est représentée par l'aire nNN'n'j. Si l'on connaît le rendement du réchauffeur, on peut déterminer l'aire nNN'n', connaissant AamM. Pratiquement, la valeur NN' est peu différente de AM,. La quantité de travail qu'on perd ainsi dans le grand cylindre est inférieure à celle qui correspond à l'aire NN'rajra'i- Elle est négligeable, si l'on tient compte surtout que la présence dans le cylindre d'une quantité de fluide supplémentaire eût augmenté la perte à l'échappement. Elle ne dépasserait pas 1 0/0 du travail total pour les deux exemples que nous donnons. Le bénéfice dû au réchauffage peut donc être mesuré par le rapport de la quantité de chaleur communiquée à l'eau par le réchauffeur à la quantité totale de chaleur _ ... aAMm fournie, c est-à-dire par le rapport des aires Q ^j3(] c * On trouve ainsi pour le Forban : 0,08 pour l'essai du 21 octobre 1895 à grande allure ; 0,10 » du 13 novembre 1895, à petite allure ;

En diminuant dans ces proportions la quantité de vapeur ayant traversé la machine par cheval, on obtient, la consommation de la machine fonctionnant, suivant le cycle ordinaire, dans les mêmes conditions économiques; on trouve ainsi 5kg , 600 pour l'essai du 21 octobre et 5ks ,48 pour l'essai du 13 novembre. La proportion de vapeur ayant servi au réchauffage est mesurée par le rapport

Elle est de 0,10 dans le

premier cas et de 0,12 dans le second.

DES MACHINES A VAPEUR A DÉTENTE SUCCESSIVE

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Cycles spéciaux. — Il arrive parfois qu'en vue de réaliser un léger bénéfice on fasse évacuer à la boîte à tiroir du cylindre BP la vapeur d'échappement d'appareils auxiliaires à simple détente, tels que les moteurs de pompe à air. L'essai du Carnot, du 15 janvier 1897, en fournit un exemple. Le bénéfice qu'on peut ainsi réaliser est très faible, en raison des conditions défectueuses dans lesquelles travaille, dans le cylindre BP, le poids supplémentaire de vapeur admis. De tous les artifices de ce genre, le plus économique consiste à prélever la vapeur à la boîte à tiroir du cylindre BP pour actionner le moteur auxiliaire. Cette vapeur a en effet déjà travaillé dans deux cylindres et n'aurait, dans le cylindre BP, produit qu'un travail relativement faible. Mais toutes ces dispositions sont, en général, peu recommandables, car elles conduisent à des complications de tuyautages susceptibles de donner lieu à des fuites importantes en cas de défaut d'étanchéité des robinets, et elles établissent entre les appareils une solidarité nuisible au bon fonctionnement du service.