Annales des Mines (1901, série 9, volume 19)
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REVUE DE
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CONSTRUCTION
DES
MACHINES
pouvant atteindre 10 p. 100. En Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis, on part généralement du pouvoir calorifique minimum (vapeur d'eau non condensée) ; en France, on choisit plutôt le pouvoir calorifique maximum. Parmi les travaux les plus récents sur les moteurs à gaz, on consultera utilement : les Moteurs à gaz, à pétrole et à air comprimé, par M. J. Deschamps, dans la Mécanique à VExposition de 1900 ; des mémoires et notices dans la. Revue de mécanique (1897 à 1901), notamment par MM. G. Richard, Deschamps, Boulvin ; la 3 e édition du bel ouvrage de M. Bryan Donkin, A Text-book on gas, oiland air engines; le traité simple, clair et méthodique de M. R. Sch5ttler, die Gasmaschine,ihreEntwickelung', ihre heutige Ranart and ihr Kreisprocess (3° édition). Sur l'emploi direct dans les moteurs des gaz de hautfourneau, on peut citer des mémoires de M. H. Savage dans la Revue universelle des mines et de la métallurgie, t. XLVII (1899), p. 2; de MM. Greiner, Hubert, Meyer dans la même revue, t. L (1900), pp. 150, 156 et 184 ; de M. Aimé Witz au Congrès international de Mécanique appliquée en 1900 (rapports présentés au Congrès, 1. 1, p. 513) ; de M. J. Deschamps dans la Revue de Mécanique, 1901. Tous les moteurs ou presque tous les moteurs fonctionnent aujourd'hui avec compression préalable de la charge; il semble qu'on ne construise plus de petits moteurs sans compression, car ils ne sont pas plus simples que les autres, qui dépensent moins de gaz. On ne voit guère non plus de moteurs à combustion sous pression constante, qui exigent des pompes spéciales pour la compression de l'air et du gaz. C'est encore le cycle à quatre temps primitif qui est le plus fréquemment appliqué : un seul cylindre sert alternativement de pompe de compression et de moteur. L'inconvénient théorique de cette disposition très simple est
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évident : l'égalité du volume initial de la charge aspirée et du volume final des gaz détendus ne permet pas de recueillir tout le travail de la détente des gaz : avec un cylindre moteur un peu plus grand que la pompe de compression, on détend au contraire les gaz jusqu'à la pression atmosphérique. Une modification fort simple du mécanisme de distribution permet d'obtenir cet effet : il suffit d'interrompre l'admission avant la fin de la course d'aspiration. D'autre part, cette disposition diminue le travail moteur que donne par coup de piston un cylindre de dimensions déterminées, tandis que le travail des résistances passives reste le même ; le travail supplémentaire n'est pas en totalité acquis, et, pour une môme puissance, il faut un moteur plus grand et par conséquent plus cher. On trouve là un exemple d'une amélioration secondaire augmentant le prix des appareils, de sorte que cette amélioration ne s'impose pas d'une façon générale. Avec le cycle à quatre temps, une seule course simple du piston est motrice sur quatre : c'est un grand inconvénient, d'une part au point de vue de la régularité de la vitesse angulaire (qui exige un fort volant), d'autre part au point de vue des dimensions et du prix du moteur pour une puissance donnée. Certains moteurs donnent une course motrice par chaque tour de l'arbre, grâce à l'emploi -de ce qu'on appelle le cycle à deux temps, l'échappement des gaz brûlés, l'introduction de la charge fraîche, et la ■compression se faisant pendant le retour du piston. Nouveaux types de moteurs à gaz. — A côté de types anciens fort répandus, notamment de celui d'Otto, il convient de mentionner quelques nouveaux moteurs particulièrement intéressants. Le moteur Duplex réalise le double effet, dont les avantages sont évidents, mais qui rend plus difficile le refroi-