Annales des Mines (1901, série 9, volume 19)
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REVUE
DE
LA
CONSTRUCTION
DES
MACHINES
il peut être utile de donner un peu (Pavanée à l'allumage,
afin que la pression raaxima de l'explosion soit atteinte quand le piston est à fond de course.
EN
L'AN
1900
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Il convient que les pièces en mouvement soient suffisamment équilibrées, afin de réduire les vibrations des véhicules qui portent les moteurs. Souvent on se contente d'avoir deux cylindres placés côte à côte avec pistons à mouvements opposés. Chaque cylindre du moteur Brillié [fig. 1) contient deux pistons à mouvements opposés, l'un des pistons étant muni de bielles en retour. M. Ch. Le Chatelier a fait connaître, dans la Revue de méca T nique (janvier 1900, p. 69), une ingénieuse disposition de cylindre oscillant, qui maintient immobile le centre de gravité du moteur en mouvement. Moteurs à pétrole. — Plusieurs moteurs, disposés pour brûler le pétrole lampant, peuvent aussi fonctionner avec l'essence : tel est le moteur Brillié, dont la disposition cinématique vient d'être indiquée. Ce moteur comporte une clé de robinet tournante, avec une série d'encoches qui se remplissent de pétrole et le déversent, en doses de volume déterminé, dans le courant d'air qui l'entraîne. Dans le moteur Banki (fig. 2 et 3), le pétrole, fourni par un réservoir à niveau constant, pénètre dans un pulvérisateur, où l'air l'entraîne, pulvérisateur qui peut être réglé de manière que la proportion du combustible à l'air reste constante. Ce moteur est remarquable par la très forte compression, qui réduit les gaz presque au dixième 'de leur volume primitif. Pour éviter les explosions prématurées, par suite de réchauffement dû à cette forte compression, on pulvérise avec le pétrole de l'eau, qui se vaporise pendant la compression et abaisse la température. Le poids de l'eau ainsi injectée peut atteindre cinq fois le poids du combustible. Cette eau, qui sort par l'échappement à l'état de vapeur, emporte les calories qui correspondent à la chaleur latente de vaporisation ; mais, par contre, la perte par les parois est fortement réduite. En fait, les expé-