Annales des Mines (1901, série 9, volume 19)
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REVUE
DE
LA
CONSTRUCTION
DES
MACHINES
riences ont indiqué que la consommation de ce moteur était faible (242 grammes d'essence par cheval-heure effectif pour un moteur donnant 25,2 chevaux) ; le même moteur, fournissant 13,2 chevaux, consommait 284 grammes par cheval-heure. Un moteur Banki, vertical, de 50 chevaux figurait à l'Exposition universelle de 1900 (*). Le moteur Diesel (fig. 4) emploie aussi des compressions très fortes, qui s'élèvent jusqu'à 40 kilogrammes par centimètre carré. La température atteinte à la fin de la compression est suffisante pour provoquer à coup sûr l'inflammation du combustible; aussi n'est-il introduit qu'après la compression, au début de la course motrice du piston. L'idée de Diesel était de produire une combustion à température constante, au début de cette course motrice, la température de combustion étant "aussi basse que possible, c'est-à-dire ne dépassant pas celle qui est nécessaire pour que l'inflammation soit certaine. Diesel espérait pouvoir supprimer l'enveloppe à circulation d'eau et réduire ainsi beaucoup la perte par les parois(**). En réalité, la combustion se fait, en partie du moins, it pression constante, et l'enveloppe à circulation d'eau a dû être conservée. Le moteur Diesel n'en donne pas moins de remarquables résultats, la consommation de pétrole étant descendue au-dessous de 250 grammes par chevalheure. Le régulateur modifie la quantité de pétrole injectée à chaque course motrice. Un petit réservoir d'air comprimé, qui sert principalement pour l'injection du pétrole, est utilisé aussi pour le démarrage. An lieu de pulvériser le pétrole dans l'air, on peut le (*) La description et les dessins de ce moteur se trouvent dans la 4° livraison de la Mécanique à l'Exposition de 1900, p. 62. Les fin. 2 et 3 sont empruntées à cette publication. (**) Voir, sur le moteur Diesel, la Revue de mécanique (novembre 1897, p. 1074; novembre 1898, p. 576 ; janvier 1899, p. 117; août 1899, p. 234, et janvier 1900. p. 135). La fig. 4 est empruntée à cette publication.
EN
LAN
1900
volatiliser par l'action de la chaleur. Soumis
pérature très élevée, il se transforme en gaz permanent.