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REVUE DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES

exercée sur les aubes par le jet de vapeur; le frottement des disques sur la vapeur ; la résistance des disques, que la force centrifuge soumet à des efforts énormes aux grandes vitesses, l'équilibrage des disques. Le rapport décrit, ensuite les turbines à simple disque et à disques multiples construites dans les ateliers Sautter-Harlé, à la suite des études de M. Râteau. La condensation, avec un bon vide au condenseur, est d'une grande importance pour le fonctionnement économique des turbines. Les applications des turbines à vapeur sont aujourd'hui assez variées. Les premières turbines Parsons étaient combinées avec une dynamo pour la production de l'électricité ; depuis, on les a employées à la commande d'hélices de navire. Les turbines de Laval de petite puissance servent en grand nombre à actionner des séparateurs de crème à force centrifuge. On emploie aussi les turbines à la commande de pompes centrifuges, de ventilateurs. Dans des expériences citées dans le travail précité de M. Sosnowski, on trouve, comme exemples de consommations de turbines de Laval, les nombres suivants : par cheval effectif et par heure, sur une turbine de 100 chevaux à Bordeaux, 8 kfî ,760de vapeur ; .7 kK ,52 sur une turbine de 300 chevaux, à New-York. Des essais très intéressants ont été faits récemment, par MM. Lindley, Schroter et Weber, sur une puissante turbine Parsons commandant un alternateur de 1 .000 kilowatts, destinée à la ville d'Elberfeld. Un compte rendu de ces essais a été publié dans la Revue de Mécanique, novembre 1900, p. 603. La fig. 12 représente cette machine. La dépense de vapeur, fournie à la pression absolue de 11 atmosphères et surchauffée de 14°, est descendue à 8 kft ,63 par kilowatt-heure aux bornes de l'alternateur, pour une puissance de 1.250 kilowatts. Aux charges