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Annales des Mines (1901, série 9, volume 20)

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LA SURCHAUFFE DE LA VAPEUR

BULLETIN DES TRAVAUX DE CHIMIE

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On a dosé, p. 100 :

Acide phosphorique correspondant à phosphate tricalcique

33,38 71,83

Néant

SURCHAUFFE

DE

LA VAPEUR

Par M. ABRAHAM, Ingénieur des Constructions navales. 2° Guano. — Échantillon provenant de la région de SaintCloud ; remis par M. Fontanilles. Substance terreuse, brune, mélangée de nombreux nodules de phosphate d'alumine. L'analyse a porté sur la matière terreuse brune, débarrassée par le tamisage des nodules de phosphate d'alumine. On a obtenu, p. 100 : Humidité à 110° Matière organique par incinération Gendres (substances minérales)

,..

27,30 9,30 63,40

Sur la substance desséchée à 110°, on a dosé, p. 100 : Acide phosphorique Azote

10,23 0,92

I. — GÉNÉRALITÉS.

L'emploi de la vapeur surchauffée remonte à une époque déjà éloignée. Dès l'année 1857, Hirn y avait recours pour une machine monocylindrique à condensation de 13 à 15 chevaux, et il arrivait ainsi à réduire la consommation à 9 kilogrammes par cheval, résultat très remarquable pour cette époque. Le but unique que l'on se proposait alors d'atteindre par le surchauffage était d'éviter toute condensation de la vapeur, aussi bien dans les cylindres de la machine que dans la conduite. La vapeur saturée fournie par la chaudière est, en effet, dans un état tel que tout refroidissement, non accompagné d'une réduction correspondante de la pression, donne lieu nécessairement à une liquéfaction partielle. Dans la conduite qu'elle a à parcourir pour arriver à la machine, la vapeur subit un premier refroidissement, dont l'importance dépend, bien entendu, du mode de garnissage des tuyaux ; la perte de charge étant relativement réduite, une partie de la vapeur se condense. D'autre part, les parois du cylindre sont refroidies intérieurement par le contact de la vapeur détendue, et prennent une température moyenne sensiblement inférieure à celle de la vapeur d'admission; la différence