Annales des Mines (1901, série 9, volume 20)
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à-dire avec la combinaison des « Gleich- und Gegenstromprincipe » ; la flèche F montre le sens dans lequel le surchauffeur est parcouru par les flammes. D'autres constructeurs allemands s'en tiennent simplement au <( Gleichstrom-principe », d'après lequel les gaz les plus chauds sont en contact avec la vapeur la plus5? humide; cette disposition est la plus favorable à la conservation de l'appareil, et permet néanmoins de donner à. la vapeur une température suffisamment élevée. Tel est le système de la « Maschinenfabrik Gritzner Actien-Ge sèllsçhaft», àDurlach [fig. 6, Pl. II.) Les deux collecteur G, C, placés en dehors de la maçonnerie, sont réunis pa unesériede serpentins^, placéssurle trajetdes produits de la combustion. Au sortir du surchauffeur, les gaz chauds reviennent lécher le corps de la chaudière avant de se rendre à la cheminée ; on obtient ainsi une bonne utilisation du combustible sans recourir à la complication d'un économiseur. Si l'un des serpentins est avarié, on peut le changer sans arrêter la chaudière. Il suffit, en effet, d'amener le clapet de Q en Q', pour que les flammes se rendent à la cheminée sans passer par le surchauffeur; on peut alors procéder au changement du tube, et, pendant la durée assez courte de cette réparation, la machine est alimentée avec de la vapeur saturée. Le même clapet Q permet d'isoler le surchauffeur avant la mise en pression. Nous citerons, enfin, parmi les appareils du même genre, le surchauffeur de la maison Carels frères, de Gand, dont les fig. 3, 4 et 5, Pl. II, montrent l'application, à une chaudière Galloway. Les deux collecteurs C, G' sont verticaux ; la vapeur saturée pénètre dans le haut de C, et le collecteur C' reçoit à sa partie inférieure letuyau de sortie de la vapeur surchauffée. Comme dans l'appareil précédent, les flammes qui ont léché le faisceau tubulaire reviennent ensuite réchauffer le corps de la
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chaudière ; en outre, une série de clapets permet de modifier le parcours des gaz pour isoler le surchauffeur. Tous ces faisceaux tabulaires sont en acier étiré sans soudure, et la forme même des spirales et serpentins en permet la libre dilatation. Quant à la surface de chauffe du surchauffeur, elle est assez variable. Dans les premiers appareils de l'ingénieur Schmidt, elle atteignait 25 mètres carrés, pour une chaudière de 7 mètres carrés de surface de chauffe; dans ceux de MM. Carels frères, elle est sensiblement égale à celle de la chaudière. On dispose toujours, à la sortie de l'appareil, un thermomètre à cadran qui indique la température de la vapeur surchauffée, et les divers clapets et registres dont nous avons parlé permettent de régler la température en modifiant le tirage du surchauffeur. Les surchauffeurs peuvent être indépendants delà chaudière et soumis à un chauffage direct. Les fig. 7 et 8, Pl. II, montrent la disposition adoptée dans ce but pour un surchauffeur Héring, construit parla maison Fitzner et Gamper, de Sielce,près Sosnowice (Pologne russe) ; la vapeur saturée arrive en A dans la boite C et sort en B de la boite C après avoir parcouru les serpentins S. Ce genre d'installation n'est pas, en général, très économique. Il ne présente un véritable intérêt que si l'on a une conduite de vapeur très longue, dont le parcours donnerait lieu à une chute de température trop considérable ; il y a alors avantage, pour ne pas être obligé d'exagérer la surchauffe, à placer le surchauffeur dans le voisinage de la machine, et l'eau condensée dans le tuyautage est vaporisée avant l'entrée dans la boîte à tiroir. Pour les chaudières multitubulaires, composées de deux lames d'eau verticales ou légèrement inclinées, aboutissant à un réservoir supérieur commun et réunies par des tubes léchés par les flammes, on emploie le plus