Annales des Mines (1901, série 9, volume 20)
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CONSTRUCTION
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MACHINES EN
nient à le faire agir sur la distribution des autres cylindres, qui devrait rester invariablé pour la bonne utilisation de la vapeur. Le régulateur peut régler la pression initiale de la vapeur, au moyeu d'un papillon ou d'une soupape équilibrée, ou bien modifier la durée de l'admission. La première disposition est très convenable pour les petites machines simples; la seconde est généralement adoptée pour les grandes machines fixes k distribution Corliss ou par soupapes, auxquelles elle s 'adapte d'ailleurs assez facilement. Au point de vue de la consommation de vapeur, lorsque les variations de la puissance sont contenues entre des limites suffisamirientrâpprochées, il ne parait pas y avoir grande différence entre les deux modes île régularisation. L'action du régulateur doit être aussi rapide que possible. Lorsque la grandeur de l 'effort à produire ne permet pas l'application directe du régulateur, on ne doit pas recourir aux embrayages à action lente, qui exposent la machine ii des oscillations de vitesse prolongées et' étendues, mais à un servo-moteuf à effet immédiat. Les compensateurs, qui agissent sur la longueur de la tige qui relie le manchon du régulateur à l'organe de réglage, de manière à toujours ramener la vitesse à une même valeur moyenne, quelle que soit là charge de la machine, peuvent être utiles. Les régulateurs usuels sont à force centrifuge. Le tracé graphique employé par MM. Dwelshâuvers-Déry et Beer représente clairement les positions du régulateur aux diverses vitesses de marche, pour dos valeurs croissantes et des valeurs décroissantes dé la vitesse, et montre pour quelles variations de vitesse l'équilibre relatif du régulateur n'est pas troublé, k cause de l'action des frottements. M. Lecornu a repris ce tracé, mais en prenant pour
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abscisses les carrés des vitesses angulaires au lieu des vitesses mêmes : les ordonnées figurent la course du manchon (Hg. 12 bis).
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Fie. 12 Ins. — Tracé graphique des positions d'un régulateur à force centrifuge, d'après M. Lecornu.
Dans un régulateur k force centrifuge, on considère principalement la sensibilité et la puissance; malheureusement les définitions de ces termes ne sont pas établies d'une manière admise sans conteste par tous les auteurs. On considère aussi la régularité, la stabilité, la promptitude d'un régulateur. Il est à souhaiter que des définitions nettes de ces termes soient fixées de manière k s'imposer généralement. L'ancien régulateur k boules de Watt, et celui de Porter, qui en diffère par l'augmentation du poids du manchon, continuent k être d'un usage fréquent. Comme exemples de types se rapprochant du régulateur de Porter, on peut citer le régulateur Beer (fig. 13) et celui de Proell, qui remonte k 1871 (fig. 14). On s'approche facilement de l'isochronisme, qu'il ne faut pas atteindre sous peine d'avoir un appareil instable, soit en croisant les bras du régulateur de Watt, comme l'a fait Farcot (fig. 15), soit par des dispositions telles