Annales des Mines (1901, série 9, volume 20)
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NOTE
SUR CERTAINES CAUSES
SPÉCIALES
DE
eu ;i fournir, que nous avons cru devoir rechercher les causes de son usure exceptionnelle à la partie supérieure. Nous ajouterons que le càlde avait été en service pendant vingt-sept mois et cinq jours et avait extrait 115.860 tonnes de charbon. Pour permettre d'apprécier un peu plus exactement le travail qu'il avait effectivement fourni, nous croyons devoir donner, en outre, les quelques chiffres qui suivent : Ce cable avait, durant son service, remonté (en dehors de son propre poids) 360 .000 tonnes, dont 129.250 de poids utile, en 9O .0 <>6 cordées; les deux tiers de ces cordées avaient, d'ailleurs, été effectuées avec une charge de 4.706 kilogrammes et toutes les autres avec une charge moindre. Il avait, eu à descendre, en dehors de son propre poids, 290 .000 tonnes, dont 58.606 de poids utile; sur les 90.000 cordées descendantes ainsi faites, plus de la moitié l'avaient été sous la charge de 2.866 kilogrammes correspondant à la descente des bennes vides et les autres sous des charges généralement plus l'on es (descente; de remblai). Le
câble
avait
donc,
au
total,
effectué
environ
90 .000 cordées montantes et autant de cordées descen-
dantes, et sa patte avait eu à transporter 650.000 tonnes au cours de l'ensemble de toutes ces cordées ; quant it la partie voisine de l'enlevage, qui ne travaille d'ailleurs 5 que pendant une faible fraction de la durée de chaque cordée, elle avait, en outre, supporté à chaque voyage le poids même du câble déroulé, soit 6.560 kilogrammes, ce qui porte le total des poids qui ont successivement été transportés dans un sens ou dans l'autre par cette portion de câble à 1.820 .000 tonnes.
FATIGUE DES
CABLES
D'EXTRACTION
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II
Données numériques du câble. Nous avons indiqué ci-dessus avec quelles dimensions avait été fabriqué le câble; ces dimensions avaient été déterminées par les exploitants d'après des considérations qui ne sont pas exactement celles sur lesquelles on se fonde généralement pour le calcul des câbles d'aloès (par exemple celles qui ont été indiquées par M. Ch. Vertongen) (*). Elles correspondent, sous la charge de 4.8O0 kilogrammes pour laquelle le câble était prévu, à des tensions de 85kK ,5 par centimètre carré ii l'extrémité inférieure de la partie ii section décroissante (point le plus chargé) et de 74 kK ,3 à l 'extrémité supérieure de cette même partie (point le inoins chargé, abstraction faite de l'extrémité même de la patte). Il n'est pas inutile de faire remarquer ici que, surtout pour un câble de puits profond, la charge ii la patte était faible eu égard à celle qui avait été adoptée pour la partie supérieure : dès 1881, M. Vertongen indiquait, dans le mémoire ci-dessus cité, pour un câble devant extraire à 450 mètres de profondeur seulement, des tensions de 75 kilogrammes à la partie supérieure de la portion à section décroissante et de 100 kilogrammes à la partie inférieure de cette portion, soit une différence de 25 kilogrammes, et, dans son mémoire de 1901, il propose d'adopter comme règle générale une augmentation de tension de un tiers de la partie supérieure à la partie inférieure. Le câble que nous V*) Nouvelle formule donnant le profil rationnel des câbles plats en iloès (Bulletin de la Société de l'Industrie minérale, 2" série, t. XIII, '884, p. 413 t j .) t Etude théorique et pratique sur l'emploi des e
su v
e
câbles plats en aloès comme engins d'extraction à grande profondeur [Revue universelle des Mines,
t.
L1V, 3"
série, année
1901).