Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1901, série 9, volume 20)

268

NOTE

SU R

LE

REGIME

DES

MOTEURS

A

EXPLOSION

température maxima atteinte, suivant la nature des parois, les échanges calorifiques ne seront pas constants durant des temps égaux ou des déplacements égaux du piston, Citons quelques chiffres relatifs à des moteurs Otto, Clerk, Kœrting, etc. MM. Ayrton et Perry ont trouvé : K = 1,47. MM. Kidwell et Relier : K == 1,4385. M. Witz : K = 1,55, K = 1,517, K = 1,586. M. Schœttler a même relevé : K = 2,600. Par contre, on a constaté des valeurs : K = 1,33 et K — 1,080. M. Slaby, professeur à l'École industrielle de Berlin, a mesuré : K = 1,61

pour un moteur tournant à

1,53 et 1,39

—

1,52

110 tours 1113

—

174

—

Pour la compression, il a obtenu : li = 1,290 pour un moteur tournant à 100 tours 1,289

150

1,287

—

—

—

200

MM. Kidwell et Relier ont trouvé K = 1,53 pour la compression. Yoici un tableau de quelques valeurs de R : 8 détente

[ Atkinson Crossley Ayrton et Perry .

.

1,303 1,373 1,330 1,264 1,435 1 ,479 1,374

DE

K

compression

1 ,399 1,245 1,262 1,20a 1,380 1,301 1 ,302

XOTE

SUR

LE

REGIME DES MOTEURS

A EXPLOSION

269

Conclusions. — De tout ce qui précède, on peut conclure combien la réalité des faits est éloignée tics hypothèses primitives et combien il est irrationnel de représenter la marche du moteur k explosion par le diagramme théorique. Nousavons, chemin faisant, mis en lumière quelques points que nous rappelons rapidement. Il y a intérêt à produire, dans les moteurs à explosion à quatre temps, de fortes compressions, c'est-à -dire à diminuer le volume de la chambre de détonation par rapport à celui du cylindre. Le cylindre doit être assez court et, « théoriquement » dans le cas où nous nous sommes placé, le diamètre devrait être égal à la course augmentée de la longueur de la chambre de détonation supposée cylindrique et de Bénie diamètre que le piston. Enfin l'examen des phénomènes d'explosion conduit à désirer des mélanges homogènes et il prendre des précautions pour en produire la parfaite combustion. Il y a donc peut-être lieu de multiplier les points d'allumage et de se préoccuper de leur répartition par rapport à la masse des gaz tonnants. Si, en effet, on allume par une extrémité, en un point unique, la déflagration mettra un certain temps à se propager jusqu'au moment où elle sera complète; niais cette durée sera diminuée si l'allumage a lieu vers le milieu de la tuasse tonnante, puisque la propagation de la détonation pourra dès lors avoir lieu dans deux directions opposées, Il es! facile de comprendre qu'en provoquant l'explosion sur plusieurs points bien répartis, au lieu de la déterminer en un seul, on diminuera la durée du phénomène; P ar suite, les gaz seront plus tôt entièrement combinés. e ' la courbe GH [jig. 5) montera plus rapidement, la quantité Oh devenant plus petite. On augmentera donc l'aire BFGHER représentant le travail.