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ÉTUDE GÉOLOGIQUE ET MINIÈRE

retour, la difficulté des communications l'ayant rendu impossible pendant toute la durée du voyage. Les principaux résultats scientifiques ont d'abord été présentés à l' Académie des Sciences, par M. Michel Lévy('), et une conférence donnant la description générale du pays a été faite à la Société de Géographie de Paris ■(**), Dès que la publication des résultats techniques a été autorisée par M. le Ministre des Colonies, dès indications précises ont été données sur l'emplacement et la nature des gisements miniers du Yun-Nan, dans une séance spéciale du Congrès des Sociétés françaises de Géographie (***"). A la suite de cette communication, des conférences plus détaillées on) été faites a l'Association française pour l'avancement des Sciences (*'"), à la Société de Géographie commerciale de Paris (*****), à la Société de Géographie de Lille ('*****) et à la Société de Géographie de Rouen (•***•**). Le texte de ces conférences a été distribué au Sénat et à la Chambre des Députés par M. le Gouverneur général Doumer, Commissaire du Gouvernement, avant le vote de la convention pour l'exécution du chemin de fer de Lao-Kay ii Yun-Nan-Sen. Nous présentons maintenant l'ensemble des faits observés et des déterminations effectuées, en les groupant

de Ta-Li {Die wissenschafllichen Ergebnisse (ter Reise des Crafcn Bêla Szechengi in Ost-Asien. Vienne, librairie Holzel, 1892. L'édition originale hongroise a été publiée en 1890). (*) Note du 22 janvier 1900, M.Leclére; du 22 janvier. M. R. Zciller: du 29 janvier \<Ml\. MM. Michel Lévy. Lacroix et Leclère ; du 26 février 1900. M. Douvillé; du 3 décembre. M.Leclére. (**) la Géographie {Bulletin du 15 avril 1900). (***) XXI» Congrès, séance du 22 août 1900. • (****) Congrès de Paris, séance du 2 août 190(1. (***") Bulletin, t. XXIII. 1901. (****") Bulletin de juin 1901. (***>***) Hullelin. 2- cahier 1901 .

DES PROVINCES CHINOISES VOISINES DU TONKIN

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pour éviter un trop long récit des difficultés matérielles du voyage (*). (*) Il est nécessaire d'expliquer le désaccord qui subsiste entre un certain nombre de mes observations et les publications faites dans le Bulletin économique de l'Indo-Chine, par.M. G. 4L Monod, Chef adjoint du Service Géologique de la Colonie, créé sous les auspices de la Faculté des Sciences de Marseille. Ayant été attaché ace service après mon départ de France, M. Monod a été chargé de visiter de nouveau la région de Lao-Kay pendant que je voyageais en Chine. Ses conclusions, insérées en 1898 dans le Hullelin économique (n° 33), combattent l'attribution que je fais du terrain de Lao-Kay au Carboniférien inférieur. M. Monod rapporte ce terrain à l'Archéen. Les couches de houille schisteuse qu'on y rencontre seraient un gisement de graphite. Cette détermination ne repose que sur la résistance des échantillons à l'incinération, caractère sans portée au point de vue géologique. Ayant reçu, six mois après, l'avis de cette divergence, je demandai à M. le Gouverneur général Doumer de vouloir bien désigner M. Monod pour m'accompagner en Chine. Sur ces entrefaites, je fis à Ta-Li l'heureuse rencontre de M. le vicomte de Vauiserre, qui s 'est dès lors associé à mon voyage. Au milieu du mois de décembre 1898, nous fûmes rejoints à Yun-Nan-Sen par M. Monod, qui se trouvait déjà dans un état de santé déplorable. Nous le conduisîmes au Kouei-Tcheou ; mais d devint évident que nous ne pouvions nuus engager avec lui dans la suite de notre voyage : nous assurâmes son retour au Tonkin à partir de Kouei-Yang-Sen. M. Monod a ensuite annoncé l'existence de la houille dévonienne flans une Note présentée à l'Académie des Sciences le 4 février 1901. Les observations qui vont suivre ne confirment pas cette assertion. Dans un Mémoire beaucoup plus étendu, rédigé en grande partie d après les Notes présentées à l'Académie par le Service de la Carte Géologique, et publié tout récemment au Bulletin Economique de VIndo-Chine, sous le titre de Contribution à l'étude géologique de la Chine méridional!'. M. Monod insiste sur l'existence d'un massif entièrement archéen. de grande hauteur, couronné au sommet par un calcaire cipolin, qui s'élèverait depuis le Fleuve Rouge à Lao-Kay jusqu'à Mong-Tze. Cette région, située sur la frontière du Tonkin, présente une importance actuelle, étant la première atteinte par le tracé du chemin de fer de Lao-Kay à Yun-Nan-Sen. Je l'ai visitée en détail, et j'y distingue tous les horizons sédime'ntaires étages, depuis la base feldspathisée du paléozoïque jusqu'au trias supérieur. On rencontre dans ce prétendu massif archéen des affleurements de houille flambante, exploités depuis longtemps par les Chinois, et même mentionnés dans une carte au ■t. 1 )Mm Mong-Tze), dressée, en avril 189."), par le Bureau Topographique des troupes de l'Indo-Chine. L 'itinéraire inséré dans la Contribution à l'étude géologique de la Chine méridionale montre que M. G. -IL Monod est arrivé à Mong-Tze Par le Nord-Est, venant de Kai-Hoa, sans traverser la région comprise entre Mong-Tze et le Fleuve Rouge.