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ÉTUDE GÉOLOGIQUE ET MINIÈRE

Le terme moyen se compose d'alternances rapides de couches de faible épaisseur, jaunes, roses et verdâtres, de grès et de psammites, salifères et gypsifères, renfermant parfois quelques lits de cargneules. Le terme supérieur est formé par un grès rouge caractéristique, souvent en assises puissantes, à grains fins, complètement dépourvus d'éléments feldspathiques, un peu micacé, et irrégulièrement moucheté d'inclusions d'une argile silicifiée verte ou parfois brune. Des conglomérats peu étendus se rencontrent au sommet de la formation permienne. Ils consistent en galets cimentés par le grès rouge, et formés, suivant les régions de quartz, de porphyrite altérée ou de calcaire carboniférien. F. Système Triasique. — Au point de vue purement géologique, il importe de signaler l'extension du trias parmi les massifs calcaires de la Chine méridionale. Ce fait explique l'apparition du trias inférieur et du rhétien dans les régions de la côte du Tonkin, affirmée, antérieurement à mon voyage, par diverses déterminations de MM. Douvillé et Zeiller. 1° Triait inférieur. — En concordance avec le permien supérieur, le trias débute par des couches bleuâtres de schiste, souvent fissile et d'aspect ardoisé. Elles sont surmontées d'alternances variées, de grès et de marnes r grises en profondeur, jaunes dans les parties altérées. On y rencontre aussi des lentilles calcaires de faible épaisseur. Les échantillons que j'ai pu rapporter ont fourni à M. Douvillé les déterminations suivantes (*) : « A. Calcaire dur, grisâtre, àCéphalopodes et petits Gas« tropodes de Cha-Tze-Kang (près Kouei-Yang, Kouei« Tcheou). Il est presque impossible de détacher les fos« siles de la roche : par la forme de la coquille et par le (*) Note du 26 février 1900.

DES PROVINCES CHINOISES VOISINES DU TONKIN

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„ tracé des cloisons, une de ces espèces reproduit presque « identiquement le Lecanites pdlogyrns Waagen, des (i calcaires à Ceratites inférieurs de l'Inde (ce rappro« chôment a été indiqué par M. le professeur Haug). « B. Schistes jaunes fins et très tendres de Sui-Long« Tien, près de Ko-Tiou (Yun-Nan), avec empreintes de H bivalves. L'une de ces empreintes reproduit identi« quement la figure que Loozy a donnée de la Myopho« via Szcclienyi et qui provient de Tschung-Tjen (Yun« Nan). « Ces schistes sont d'un noir ardoisé dans les parties « soustraites aux agents atmosphériques. On peut les « rapprocher de celles des environs de Lang-Son avec « Noriles, et où M. Douvillé a signalé précédemment (*} « des empreintes de Myophoria (M. Goldfimi?). » 2° Trias moyen. — Le trias moyen paraît entièrement calcaire et forme le couronnement d'un grand nombre de régions accidentées. Il est tantôt entièrement gris, tantôt veiné de rose; on peut prendre comme type le calcaire de Mong-ïze. C'est une formation coralligène, danslaquelle les fossiles sont souvent difficiles à découvrir. Quelques parties devenues farineuses par altération, notamment au premier col à l'est de Mong-Tze, sur le chemin de Tche-ïsen, ont fourni un certain nombre de '■astropodes très bien conservés, déterminés ainsi qu'il «ht par M. Douvillé : « Nalicopsis (Hologyra) declivis Kittl; « Delphinulopsis Cainali Stoppani (ou vernelensis Kittl) ; « Caeloatylina ? cf. Fedrighini Stoppani ; « Pseudomelania nodosa ; « Trochus analogue au Trochits glandulus Laube, mais » tours franchement coniques ; (*) Bulletin de la Société géologique de France, 19 avril 18SC.