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DES ÉTUDE

GÉOLOGIQUE ET

exploités deviennent de plus en plus anthraciteux dans cette direction, et la richesse houillère disparait progressivement. De Kouei-Yang-Sen (altitude 1.200 mètres) à Kou-Kio (1.300 mètres) et à Long-Li (1.200 mètres), on rencontre presque constamment l'horizon houiller rhétien intercalé entre le calcaire infra-liasique et le trias. Ce dernier terrain contient lui-même des bancs calcaires, mais beaucoup moins puissants que dans la région de Mong-Tze. Les exploitations de houille sont extrêmement nombreuses, mais presque toujours temporaires. La seule mine relativement importante est celle de Cha-Tze-Kang, située au bord même du chemin. Elle comprend une galerie d'extraction de 400 mètres de longueur, tracée dans une couche de l m ,50, plongeant localement vers le Nord-Ouest et très voisine du calcaire infraliasique qui la surmonte. La houille maigre présente la composition suivante : Eau Matières volatiles Cendres

PROVINCES

CHINOISES

VOISINES

DU

TONKIN

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MINIÈRE

0,6 12,8 8,8

Cette qualité estime des meilleures du pays; cependant, la production moyenne ne dépasse guère 1 tonne par jour. Le prix de vente sur le carreau de la mine était d'environ 1 franc la tonne, en 1898. Il s'est élevé à 1 fr. 50 en 1899, atteignant 5 francs sur le marché de Long-Li. Cette différence permet d'apprécier l'effet de l'insuffisance des moyens de transport, car la route mandarine entre Cha-Tze-Kang et Long-Li descend constamment sur une dizaine de kilomètres, et peut être considérée comme une des plus faciles du pays. Sur cette route et sous l'horizon houiller, on rencontre des bancs minces d'un calcaire gris à Céphalopodes, rapporté au trias par M. Douvillé.

De Long-Li à Koui-Tin, on continue à rencontrer l'horizon rhétien vers l'altitude de 1.250 mètres. On passe à 1.400 mètres d'altitude sur un plateau liasique gréseux, à peu près complètement désert, coupé près de Sin-Ngan par un ravin qui descend jusqu'au trias (1.050 mètres). De Koui-Tin- à Tou-Yun par Kou-Tong, les mêmes terrains apparaissent encore à peu près aux mêmes altitudes. Cette dernière ville est située à 900 mètres sur les couches triasiques inférieures, relativement fertiles, mises à nu par l'érosion d'une rivière qui appartient encore au bassin du Fleuve Bleu. On franchit encore une crête liasique avant d'atteindre Pa-Tchai (1.100 mètres), puis on descend à travers le faisceau bariolé permo-triasique jusqu'à San-Kio, où on rencontre, à l'altitude de 370 mètres, le Yang-Kiang, au bord duquel apparaît le calcaire à Productus. San-Kio est le point terminus dé la navigation aux basses eaux, et, au-dessous de cette localité, tous les transports ne se font plus que par barques. Pour continuer l'exploration géologique, nous prîmes le parti de suivre avec notre escorte chinoise les sentiers indigènes qui coupent les sinuosités de la rivière en s'élevant souvent de 500 mètres au-dessus d'elle. Nous fûmes ainsi amenés a la traverser vingt-sept fois, tout en continuant le levé topographique de M. de Vaulserre. Depuis San-Kio jusqu'à Kou-Tchou. le cours d'eau recoupe progressivement les horizons calcaires et schisteux du calcaire à Productus qui se relève progressivement vers l'Est. Aucune trace de houille ne s'y rencontre. A Kou-Tchou apparaissent les phtanites et un horizon schisto- gréseux cultivé qui peut être rapporté au carboniférien inférieur. La ville, très petite et de création récente, est le siège d'un Cercle militaire (Ting) ; elle est la résidence d'un