Annales des Mines (1901, série 9, volume 20)
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SUR UNE NOUVELLE LAMPE DE SURETE A ESSENCE
la lampe Wolf à admission par le bas placée dans les mélanges explosifs à grande vitesse : deux expériences avec double tamis et cuirasse et deux autres avec simple tamis et cuirasse, en provoquant chaque fois l'explosion de deux amorces à percussion Seippel pour accroître la force d'expansion des gaz : la vitesse du mélange explosif étant de 9 m ,60 par seconde en amont de la lampe et 18 m ,20 à sa hauteur, comme dans les expériences relatées plus haut, il n'y a eu inflammation au dehors dans aucun des essais, bien que, dans chacun d'eux, les deux amorces fulminantes aient franchement détoné et que le gaz se soit vivement allumé à l'intérieur de la lampe. En résumé, nos expériences permettent de conclure d'une façon définitive que la transformation de la lampe Marsaut du type réglementaire, à deux tamis et cuirasse, en lampe à essence et rallumeur à amorces par friction ou par percussion, n'en modifie pas les conditions de sécurité, et, en outre, que la lampe Wolf à essence ci-dessus décrite, avec admission d'air par le bas et rallumeur à amorces par friction, munie du double tamis et de la cuirasse du type Marsaut réglementaire, dont la Compagnie de Bruay sollicite l'emploi dans ses travaux souterrains, présente les conditions de sécurité nécessaires pour que son usage dans les mines grisouteuses soit admis par l'Administration supérieure. 6 novembre 1901.
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BULLETIN
BULLETIN.
L'INDUSTRIE MINIÈRE AU PÉROU EN 1900.
On connaît depuis des siècles la richesse et ia variété des gîtes minéraux du Pérou, et l'attention s'esta diverses reprises portée sur les mines péruviennes. Il a donc paru intéressant de réunir dans les pages suivantes les renseignements récemment publiés sur cesujet à Lima parM. Alexandre Garl and, directeur et secrétaire de l'Institut technique et industriel, en y ajoutant les appréciations et les éclaircissements complémentaires qui nous ont été fournis, sur notre demande, par M. l'ingénieur Michel Fort, Conseiller du Commerce extérieur, et représentant au Pérou de MM. Schneider et C ic , du Creusot. L'unité de concession minière, appelée pertenencia, est normalement un rectangle de 200 mètres sur 100 mètres, ayant par conséquent 2 hectares de superficie. S'il s'agit soit de charbon, soit de pétrole, soit de placers de platine, d'étain, etc., la pertenencia est de 4 hectares. Le nombre de pertenencias dont il est permis de solliciter la concession est en pratique illimité, car, bien que le maximum d'une même concession soit de 60 pertenencias contiguës, la loi ne s'oppose point à ce
que la même
personne sollicite et obtienne plusieurs concessions. L'exercice de l'industrie minière au Pérou est complètement libre et accessible aux étrangers, au même titre, qu'aux natio-
II. — AVIS DE LA COMMISSION DU GRISOU.
La Commission adopte les conclusions du rapporteur et, en raison de l'intérêt que présente l'emploi des lampes munies de rallumeurs, est d'avis de proposer à M. le Ministre des Travaux publics l'insertion aux Annales des Mines du rapport de M. Chesneau.
naux. Le seul impôt direct dont elle soit grevée consiste, en dehors d'un droit d'exportation sur l'or de 3 p. 100, en une contribution semestrielle de 13 soles (37 fr. KO) par pertenencia, dont le payement constitue l'unique condition exigée parla loi pour la conservation indéfinie de la possession, de l'usage et de la jouissance de la propriété minière concédée. Tous ces droits sont transférables selon les règles du droit commun, sans autre restriction que celle de l'indivisibilité matérielle de la. pertenencia. En outre, une loi spéciale, en date du 8 novembre 1890,
stipule que, pen-
dant une période de vingt-cinq ans à partir de cette date,l'indus-