Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1902, série 10, volume 1)

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RECHERCHES EXPERIMENTALES

buée au retard dans l'établissement de l'équilibre des températures (après le changement de régime) occasionné par les parois de la caisse en tôle E. Les thermomètres que j'ai employés étaient faits avec du verre ordinaire. Je les avais soigneusement comparés, ainsi que je viens de le dire, avec un thermomètre de précision de Baudin, de manière à faire les corrections nécessaires et à obtenir, si possible, l'appréciation du vingtième de degré. Malheureusement, je me suis aperçu, après coup, que j'avais eu bien tort de ne pas me servir, pour la mesure de la température de l'eau chaude, d'un bon thermomètre en verre dur. Je pensais que, jusqu'à 50°, le déplacement du zéro du thermomètre, occasionné par le recuit du verre, aurait été négligeable. Mais il n'en a pas été ainsi. Mes premiers calculs ayant accusé une différence de plus de 1 p. 100 entre les résultats expérimentaux et les chiffres théoriques, j'ai soupçonné le thermomètre d'avoir été infidèle, et j'ai dû le vérifier de nouveau. J'ai constaté alors que son zéro se déplaçait facilement de 2 à 3 dixièmes do degré, quand on le soumettait à une température de 511", température qui a été quelquefois dépassée dans mes expériences ; puis il revenait progressivement à sa position initiale. Cette fâcheuse variation du zéro est de nature à fausser jusqu'à plus de 1 p. 100 certains île mes résultais. Pour réduire au minimum cette influence, j 'ai cherché la position moyenne du zéro, lors d'oscillations de température pendant plusieurs jours de suite, et, ayant vu (pie cette position moyenne différait de 0°,15 de celle que j'avais tout d'abord adoptée, il m'afallu corrigerde cette quantité les résultats que j'avais obtenus tout d'abord. C'est pourquoi le graphique et la conclusion que je donne définitivement ici, quant à la formule du débit, ne sont pas identiques à ce qui se lit sur cette question dans

SLR L'ÉCOOJ.EMKNT DE LA VAPEUR

t)

EAU

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mon Rapport au Congrès de Mécanique appliquée, en 1900, sur les « turbines à vapeur »(*). 12. Tarage de la tuyère à eau. — La détermination du poids total d'eau débité repose sur le coefficient de dépense de la tuyère à eau. 11 était donc essentiel de mesurer d'abord ce coefficient de dépense avec la plus grande exactitude possible. C'estce que j'ai fait à plusieurs reprises. Le diamètre de sortie de la tuyère est de 37 mm ,l- à 15". J'avais fixé deux repères sur le niveau d'eau en verre du tonneau dans lequel s'écoulait l'eau sortant de la tuyère, et j'ai pesé l'eau contenue dans le tonneau entre ces deux repères. A deux mois d'intervalle, la pesée a kK l!K donné les deux chiffres de 278 ,2 et 278 ,05 à la température de 15° environ; l'erreur à craindre sur cette mesure 1 ne peut pas atteindre ^QQQ' Pendant que la charge H sur la tuyère, évaluée au manomètre à eau M, restait bien constante, je comptais , avec un bon chronomètre à secondes, le temps que mettait le tonneau à se remplir entre les deux repores. Pour donner une idée de l'approximation obtenue, je reproduirai ci-après les mesures de tarage faites les 27 et 30 janvier 1896 (Voir le tableau, à la page 31). Comme on le voit, ces mesures donnent, d'une expérience à l'autre, des différences de quelques millièmes. Quel que soit le soin que j'aie apporté au maniement du chronomètre, on comprend qu'il m'a été difficile d'éviter des erreurs dépassant un quart de seconde, ce qui, sur une durée de 80 secondes environ, correspond à une erreur relative de 3 millièmes. (*) Ce rapport a élé rédigé rapidement quelques jours avant le Congres. La partie relative à l'écoulement des vapeurs renferme quelques erreurs de chiures, qui sont rectifiées ici.