Annales des Mines (1902, série 10, volume 1)
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LE
GISEMENT
DE
MINERAI
DE
FER
2 75 de la coupe précédente représente la couche rouget Des analyses faites sur des échantillons de cette couche* ont donné : PARTIE SUPÉRIEURE '
43,72 3,88 6,24
PARTIE
MOYENNE
44,90 4,52 10,04
DE
OOLITHIQUE
m
PARTIE INFÉRIEURE
43,60 4,52 5,96
Ces résultats très beaux, et qui tendent à prouver quela couche rouge de la région Avril-Trieux est d'autant meilleure qu'on se rapproche de la faille du Chevillon,. fournissent un argument de plus pour la considérer corame nourricière. Comment se fait-il qu'après ces recherches couronnées de succès le sondage du fond Gravin n'ait rien trouvé?' Cela tient à ce que les niveaux géologiques ont été trèsmal interprétés par le sondeur. La coupe entière du sondage a, en effet, été présentée
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LA LORRAINE
Conclusion. — La conclusion qui s'impose après cet exposé des erreurs répétées commises par les explorateurs de 1883, au grand détriment de l'intérêt général,: c'est qu'on ne saurait prendre trop de soin dans le contrôle des sondages, et que la nécessité de constituer desdossiers de recherches minutieusement détaillés, commele modèle A t A2A3 donné aux Annexes de ce mémoire-.' est un stimulant précieux qu'on ne doit pas dédaigner.
CHAPITRE VI. BASSIN Dl L'ORNE.
PREMIÈRE SECTION.
Couche grise.
§ 1.
— FAILLES
NOURRICIÈRES
DU
BASSIN.
comme suit : Coupe originale.
30 m ,88 4 ,18
16 ,59
29 ,35 12 ,70
TOTAL ..
93 m ,70
Observations critiques.
Ces assises appartienCalcaires et marnes nent toutes au bajocien. (morts-terrains). Les 16 m ,59 de marnes Marnes grises, consijaunâtres constituent la dérées comme toit partie inférieure de cet de la formation. étage, dont les bancs, Marnes jaunâtres, sont toujours ocreux. considérées comme « place du gisement ferrugineux ». En réalité, marnes inMarnes liasiques. Argiles bleues qua- frabajociennes. Le sondage a été arlifiées « marnes niérêté à la base desdioliasiques infé- marnes micacées qui rieures au gisement forment le toit de la formation ferrugineuse ferrugineux ». dans laquelle on n'a pas pénétré.
Les couches de minerai qu'on rencontre dans ce bassin, dépendent principalement des failles de l'Orne, d'AvrilNeufchef et du Woigot, et accessoirement de celles de Ronïbas et de Montois. Les failles d'Avril-Neufchef, de l'Orne et de Rombas appartiennent au système N.E.-S.O. ; celles du Woigot et de Montois, au système N.O.-S.E. La région d'Auboué-Homécourt-Jœuf est déprimée par les quatre dernières, d'une trentaine de mètres environ, sauf à l'extrémité Sud-Ouest, où le rejet n'est que de* 10 mètres. Le compartiment ainsi enfoncé a la forme d'un rectangle allongé du N.-E. au S.-O., que la PL V fait nettement ressortir. C'est dans cette région déprimée que les puits d'Homécourt et d'Auboué ont été foncés récemment au milieu-