Annales des Mines (1902, série 10, volume 1)
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ÉTUDE GÉOLOGIQUE DES GITES MINÉRAUX
Un travers-bancs amorcé un peu au-dessus de ce niveau fut poussé horizontalement dans ces argiles ; de l'eau ne tarda pas à suinter, ce qui permit de conclure à l'existence d'une autre nappe d'eau, à un niveau un peu supérieur à celui de la précédente, ce que des sondages confirmèrent. Il y aurait donc ici, entre les grès de May et les grès armoricains, et reposant sur les schistes à Calymènes, deux nappes d'eau séparées par la crête du minerai. Cela existe ici ; mais, en d'autres points, ces deux nappes peuvent être réunies en une seule, tout dépendant de la plus ou moins grande proéminence de cette crête. Pour compléter cette étude, nous avons foncé un bure de 7 mètres de profondeur au mur de la couche ; il fut suivi par un travers-bancs devant la recouper. L'eau arriva bientôt par des fissures par les plans de stratification des argiles schisteuses et, enfin, jaillit dans un sondage fait au front de taille et atteignant le minerai. Il sera donc nécessaire, pour l'exploitation en profondeur, de laisser une certaine épaisseur de l'affleurement de minerai pour éviter autant que possible le passage par filtration des nappes d'eau à l'intérieur de la mine.
3" A Soiimont-Saint-Quentin, nos travaux utiles ont comporté {fig. 7, 8, 9) : une descenderie sur la rive gauche du Laizon nous donnant des indications sur le contact des schistes à Calymènes avec les grès àBilobites. Il y a là de petits bancs alternés de grès et d'argile, qui identifient nettement les contacts de ces deux formations sur les deux relèvements Nord et Sud (Voir Pl. XIII) ; Un puits traversant la couche de minerai et la recoupant à 12 mètres de profondeur {fig. 8). Le minerai formé d'hématite rouge et brune et de
DE LA NORMANDIE
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