Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)
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EXPÉRIENCES
ET THÉORIE
SUR LE TUBE DE PITOT
tlO. i.
ET SU1Ï
LE
MOULINET
DE
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VVOLTMANX
comparaison entre la tige ordinaire de 27 millimètres et une forte tige de 54 millimètres ; mais, pour ces deux tarages, les ailes du moulinet avaient été taillées en biseau, tandis que, pour le numéro 19, on s'est servi d'un moulinet à ailes épaisses de 1""",08 au lieu de 0 mm ,8, et ayant leur bord coupé droit. On voit que la courbe de tarage de ce •deuxième moulinet se tient considérablement en dessous des autres. La perte est de 13 tours en moyenne sur 180. Ainsi se trouve démontré ce que j'annonçais dans mon mémoire, à savoir qu'il y aurait grand intérêt, pour diminuer la constante a de la formule, à employer des moulinets à ailes aussi minces que possible, taillées en biseau à leur bord d'entrée. La ftg. 4 ci-contre montre le dispositif expérimental de Berne. Le chariot, qui roule sur deux rails posés de part et d'autre du canal, est poussé à bras d'homme. Pour que le lecteur se fasse une idée du degré de précision ainsi obtenu, je donne dans la fig. 1, Pl. III, l'un des graphiques complets de M. Epper. Il s'agit là de l'essai n° 14 sur le moulinet n° 78. On voit que les divergences entre deux observations voisines peuvent atteindre jusqu'à près de 5 p. 100, ce qui est relativement beaucoup ; mais, dans l'ensemble, vu le grand nombre d'observations faites, la courbe moyenne est assez bien déterminée, probablement ■à moins de 1 p. 100 près. Pour avoir des résultats plus concordants, il faudrait donner au chariot un mouvement parfaitement régulier, au moyen d'un moteur électrique muni d'un rhéostat pour faire varier la vitesse d'une expérience à l'autre. Eu m'adressant les résultats de l'essai u° 14, M. Epper m'écrivait une lettre de laquelle j'extrais des passages intéressants : • « Le moulinet employé à cet effet portait le numéro 78 et-oi ait fixé à une tige de 48 millimètres de diamètre, munie, à son extrémité inférieure, d'une plaque assez volumiTonie II, 1902.
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