Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)
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MACHINES
Aussi préfère-t-on, à la station motrice installée hors de la mine, refouler l'eau par une pompe sous un accumulateur et dans une conduite, qui dessert un moteur à piston au fond du puits de mine. L'échappement de ce moteur est ramené par une conduite spéciale de retour auprès de la pompe de compression, qui reprend toujours le même liquide. Tel est le système Kaselowsky, décrit dans la Mécanique à F Exposition de 1900 : les Pompes, par M. Masse, p. 41. Transmission électrique. — L'étude de la transmission électrique n'entre pas dans le plan delà présente Revue . Partout les applications en sont de plus en plus fréquentes. Dans les ateliers, on l'emploie pour la commande des appareils de levage et des machines-outils. Chaque machine-outil de quelque importance a son moteur; pour les groupes de très petites machines, on conserve encore un arbre de transmission, actionné électriquement. L'électricité est à peu près le seul moyen convenable pour la traction sur les tramways, quand on ne leur impose pas de sujétions qui en empêchent l'application économique : elle commence it trouver des applications pour la traction sur les chemins de fer.
CHAPITRE XI.
POMPES.
On distingue les machines élévatoires et les machines d" épuisement, qui sont en principe les mêmes appareils, mais qui diffèrent par l'emploi qu'on en fait : les premières portent l'eau aux points où elle est utile, tandis que les secondes l'enlèvent des endroits où elle est nuisible. Ces
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catégories de machines comprennent beaucoup de variétés, dont la plupart sont anciennes. La Revue de Mécanique en a décrit un grand nombre, dans une série d'articles sur les Pompes, par M. R. Masse (aimées 1898 à 1900) ; le même auteur a traité ce sujet dans la Mécanique à F Exposition de 1900. Le chapitre v de la présente Revue (Voir supra, 9 e série, t. XX, p. 122) donne ■quelques exemples de machines élévatoires commandées par machines à vapeur. Pompes à piston rapides. — Souvent les pompes à piston ont une marche très lente. Sans parler des anciennes pompes de mine à maîtresse tige, ne donnant pas plus de quatre à cinq coups par minute, il n'est pas rare de voir des pompes pour distributions d'eau urbaines commandées par des arbres ne faisant que 20 à 30 tours par minute. Les inconvénients de cette lenteur sont évidents : c'est d'abord la grande dimension qu'il faut donner aux pompes ; puis, pour la commande directe par moteur à vapeur, le moteur doit être aussi beaucoup plus grand qu'il ne serait nécessaire, et la grande lenteur de marche ne peut qu'exagérer les condensations de vapeur sur les parois. Pour ces motifs, l'établissement de pompes commandées par un arbre à rotation rapide offre un grand intérêt; de plus, la commande électrique, si l'on veut éviter des transmissions entre l'arbre des pompes et la dynamo motrice, exige cette rotation rapide. Pour ces raisons, les types de pompes rapides se sont multipliés depuis quelques années. Il convient, d'ailleurs, et c'est la principale difficulté du problème, d'obtenir l'accroissement de vitesse sans trop augmenter les pertes de charge dans le mouvement du liquide. Pour cela, il faut offrir à l'eau, sur tout son trajet, de larges sections de passage, éviter les coudes,