Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)
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REVUE DE
LA
CONSTRUCTION
DES
MACHINES
EN L'AN
l'eau était en charge de 2 mètres ; niais la pompe fonctionnait encore bien avec une aspiration de 4 mètres. La pompe à commande électrique directe Ehrardt et Schmer, qui figurait k l'Exposition de 1900, à soupapes non commandées, fonctionnait à la vitesse de 210 tours (Masse, les Pompes, dans la Mécanique à l'Exposition de 1900, p. 33). La pompe Jandin (Masse, ibid., p. 69), à commande électrique directe, est faite pour des vitesses de 100 à 300 tours par minute. Ces pompes (fig. 76) ont deux corps successivement traversés par l'eau, dont les plongeurs sont commandés par deux manivelles calées à 120°, la manivelle du premier piston (piston inférieur de la figure) précédant l'autre. Cette combinaison donne une grande régularité au débit de l'eau : en la comparant à la disposition ordinaire de deux plongeurs montés en parallèle, avec maniF». 76. — l'ompe Jandin (d'après la Mécanique à l'Exposition de 1900). velles à angle droit, on trouve, pour une vitesse de rotation uniforme, en négligeant l'effet de l'obliquité des bielles, que la vitesse de la colonne liquide varie entre 0,866 et 1, au lieu de passer de 1 à 1,415- Par contre, le débit théorique du système Jandin n'est que les trois quarts du débit des deux pompes ordinaires. Mais l'augmentation de vitesse peut compenser largement la réduction du débit. Outre les pompes à commande électrique directe, on trouve encore des exemples assez nombreux de pompes à
vitesse moins engrenages.
1900
grande, avec commande électrique
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Pompes à vapeur avec commande directe. — Étant donnés un moteur à vapeur dont le piston reçoit un mouvement rectiligne alternatif, et une pompe dont le piston doit prendre le même mouvement, l'arbre tournant est un intermédiaire qui n'est pasindispensable : on simplifie l'ensemble en le supprimant dans les pompes à commande directe. Ces appareils continuent à être employés, sans qu'il y ait à signaler de nouveautés importantes. L'emploi de deux groupes parallèles régularise le débit et donne des facilités pour la commande de la distribution de la vapeur, un groupe commandant le tiroir de l'autre. La détente successive dans plusieurs cylindres, et même dans chaque cylindre, grâce à remploi du compensateur k cylindres hydrauliques oscillants, commedans les pompes bien connues de Worthington (fig. 77), permet une bonne utilisation de la vapeur. Toutefois le nombre de coups par minute n'est jamais bien grand et ne dépasse guère ce qu'on obtient avec la commande ordinaire par arbre tournant.
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Pompes centrifuges. — Un autre moyen de simplifier les transmissions consiste à utiliser le mouvement de rotation d'un arbre, à l'aide de pompes centrifuges. La siniplification sera grande, surtout si le moteur est une dynamo ou une turbine ii vapeur produisant directement ce mouvement de rotation. Pendant longtemps les pompes centrifuges ont été réservées aux élévations d'eau k des hauteurs modérées, en général de quelques mètres, et ne dépassant guère 10 ou 15mètres ; parmi les applications principales, on peut en citer l'emploi pour les dessèchements et irrigations, pour l'assèchement des cales servant k la visite des navires, et pour la circulation de l'eau dans les condenseurs à surface. On