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en arrière à angle droit pour avoir une meilleure explosion. Ce fond est rempli de caisses de poudre ou de dynamite Judson ou Champion, de 12 kilogrammes. On amorce une ou plusieurs îles caisses, on remblaie les chambres et le tunnel avec le gravier extrait, et on fait sauter la charge avec les longues n\èches qui traversent le remblai ou avec un détonateur électrique. L'explosion est sourde, mais ébranle le gravier, sur 40 mètres de profondeur au moins si le tunnel principal avait 25 mètres, par exemple : l'effet des monitors atteint une forte intensité, alors qu'il était presque nul sans cet ébranlement. L'on est souvent obligé de creuser un tunnel pour lo passage du sluice, afin de créer de la pente, car la pente du gravier est faible, et avec un tunnel on rejoint le ravin où aboutissait le gravier. Parfois, comme aux Dardanelles, le tunnel n'a que 50 à 100 mètre's de long ; ailleurs, comme à North Bloomfield, il a 2.350 mètres avec une section de 7 pieds sur 8, et coûte 2 millions et demi", dans le tunnel même, on ménage des chutes de 8 à 10 mètres de hauteur pour mieux désintégrer et briser le gravier. Le sluice varie de fond et de dimensions avec les différentes mines; sa pente n'est que de 6 à 9 p. 100 si le gravier est pauvre et si l'on a beaucoup d'eau ; sinon on arrive à des pentes de 12 à 15p. 100, même davantage; l'or gros reste dans les 12 à 15 premiers mètres du sluice. soit 80 à 90 p. 100 de l'or total; l'or fin est retenu par des undercurrenfs, autre sluice disposé sous une grille d<5 fond du sluice principal, grille qui ne laisse passer que le sable et l'or fin. Les gros blocs ou boidders sont déplacés soit au moyeu du derrick, sorte de grue pivotant entre une aiguille à sa base et un anneau à son sommet, d'où partent six ou huj» câbles métalliques ; soit au moyen d'un système de cables

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parallèles avec trolley. L'un ou l'autre système peut recevoir son mouvement, s'il y a lieu, par la puissance hydraulique. Lorsqu'on ne dispose pas de pente suffisante, mais que l 'on a beaucoup d'eau sous forte pression, on emploie Y élévateur hydraulique. C'est un géant dont le jet mêlé avec le gravier entraîné par le sluice débouche sous un tuyau de fer ou d'acier; le gravier entraîné par le jet monte au sommet du tuyau et peut regagner ainsi 12 et même 25 mètres de hauteur. Nous en avons fait fonctionner un avec plein succès à Pat Goggins ; il s'agissait d'élever le gravier ii 12 mètres de hauteur; nous disposions d'une pression de 96 mètres, et de 1.000 pouces d'eau, dont un tiers environ était employé par un monitor. L'élévateur absorbait le gravier et l'eau de deux géants, et eût été capable de passer plus de 100 tonnes à l'heure ; malheureusement, le gravier dur et cimenté ne pouvait se désagréger de façon ii fournir plus de 30 tonnes il l'heure, ot encore une partie du temps était employée, à déplacer les boulders, ii creuser les tunnels, etc. A Mammoth Bar, Placer County, l'on a installé un élévateur après trente ans d'insuccès par travaux souterrains, et le succès est complet depuis cinq à six ans : l'on disposait de 1.200 tonnes d'eau à l'heure sous une pression de 135 mètres. L'élévateur est une ressource précieuse dans bien des cas. L'on n'a jamais à employer les dragues dans l'exploitation des vieux chenaux : dans lus rivières modernes, où lor provient des vieux chenaux, on les a fréquemment essayées; mais elles ont eu de nombreux échecs, à cause de l'état où se trouve l'or, dans les fentes du bedrock ou su r ce bedrock. Le dragage ne peut l'atteindre là, non plus que contre la surface des boulders, où il reste collé. La plus grande partie de l'or est ainsi inaccessible au 1- agage, même par succion ; iï faut donc des graviers