Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)
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DE
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CONSTRUCTION
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MACHINES
t i étant la température initiale absolue, soit environ un qttart de degré par abaissement de pression de 1 kilogramme par centimètre carré, quand l'air comprimé est pris ;i la température ordinaire ambiante. En partant d'une pression p { suffisamment élevée, on voit qu'il serait possible de refroidir par ce procédé l'air jusqu'à une température inférieure il la température do liquéfaction sous la pression^;.,; alors une fraction de l'air se liquéfierait, la liquéfaction étant limitée par suite de l'apport de la chaleur de vaporisation dégagée pendant cette transformation. M. Linde a obtenu la liquéfaction avec une pression /q bien inférieure à celle qui serait nécessaire pour cette simple détente, par l'emploi d'un échangeur de température, ou appareil à contre-courants : l'air à la pression p{\ qui se rend à l'orifice où il tombe à la pression p.2 , circule dans un serpentin formé de tuyaux concentriques, en sens inverse do l'air déjà refroidi jusqu'à un certain point par la détente de p i à /J 2 ; le circuit de l'air se .compose de deux parties successives, mais contigucs, séparées par l'orifice réduit où la pression tombe. Par suite de cette ingénieuse disposition, la température initiale de l'air, au moment où se produit la détente, est déjà abaissée; il en est de même, par suite, pour la température finale après la détente. On obtient ainsi des températures très basses au bout de quelque temps de marche. Sous sa forme la plus complète, la machine Linde se compose des éléments suivants : un compresseur d'air, à trois cylindres successifs-, //, g,f (fig. 81), avec refroidissement de l'air par circulation d'eau ; un sécheur d'air, à chlorure de calcium, i; un refroidisseur, e, où une dissolution saline, fournie par une machine frigorifique i' g aZ ammoniac, amène l'air à — 10° ou — 15° ; un échangeur de température, formé d'un serpentin à trois tuyaux concentriques ; deux robinets de réglage successifs a et b, qui
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font tomber la pression de 20U kilogrammes à 50 kilogrammes par centimètre carré, et de 50 kilogrammes à la pression atmosphérique; un récipient c pour l'air liquide, soutiré par le robinet d.
^.81.- Machine Linde pour liquéfier Mr.
Le mouvement de l'air dans la machine comprend deux circuits qu'on peut considérer comme distincts, bien qu'ils se mélangent sur une portion du trajet; un premier circuit, dit circuit refroidisseur^ évolue entre les pressions de 200 et de 50 kilogrammes par centimètre carré; il est mis en mouvement par le dernier cylindre du compresseur (/'), qui l'aspire à 50 kilogrammes après le passage dans le robinet a et le comprime à 200 kilogrammes. L'air à 200 kilogrammes circule dans le tuyau central du serpentin, et revient, à 50 kilogrammes, dans le tuyau intermédiaire, entourant le tuyau central. Le second circuit, dit d'alimentation, se compose d'air puisé dans l'atmosphère par le premier cylindre (h) et comprimé