Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)
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REVUE DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES
toujours conformes à l'original et n'exigeant pas de collationnement. Les tirages sur papier au ferro-prussiate, avec simple lavage à l'eau, donnant des traits blancs sur fend bleu, sont encore en usage; mais on préfère généralement les procédés un peu plus compliqués, mais encore simples, qui donnent des traits bleus ou noirs sur fond blanc. On peut alors ajouter des teintes sur les parties coupées ; mais c'est là encore un travail supplémentaire à exécuter sur chaque épreuve, et souvent on préfère couvrir ces parties de hachures exécutées une fois pour toutes sur le calque. Dès (pie le nombre des épreuves nécessaires dépasse une certaine limite (par exemple une cinquantaine, et même moins), il est avantageux de recourir à la photozinçographie^ qui permet de reporter sur une feuille de zinc un calque exécuté à l'encre noire sans l'altérer ; on évite ainsi l'obligation d'exécuter le calque à l'encre spéciale, nécessaire pour les tirages autographiques .(*)<? Certains bureaux d'études exécutent - des réductions photographiques, par exemple en ramenant les feuilles grand aigle au quart de leur grandeur superficielle. Cette réduction exige une grande chambre noire munie d'un bon objectif ; elle donne des dessins agréables à l'œil," commodes à conserver et à consulter en dehors des bureaux d'études, où l'on dispose de meubles spéciaux pour le classement des grandes feuilles. Pour préparer ces réductions, il est bon que les calques soient exécutés, avec des traits assez forts, et surtout que les chiffres des cotes et les écritures aient des dimensions un peu grandes.
(*) Ce procédé do photozincographie est décrit en détail, avec quelques autres par M. Louis Braun dans une notice sur la Reproduction des dessins, publiée dans le Bulletin technologique de la Société des Anciens Élèves des Ecoles nationales d'arts et métiers (décembre 1900).
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Détails divers à considérer dans les études. — Dans l'étude des pièces de machines, il ne suffit pas que les formes choisies conviennent pour l'usage et offrent une résistance suffisante, mais elles doivent se prêter à une exécution facile et peu coûteuse. Ceux qui dessinent ces pièces doivent bien connaître les procédés d'exécution. On voit quel est l'avantage, à ce point de vue, de relations constantes entre le bureau d'études et l'atelier de construction. Lorsque les dessins sont exécutés loin des ateliers qui construiront la machine, ceux-ci peuvent bien, dans le cas de difficultés graves, demander une modification des tracés ; ces modifications, qui exigent des discussions et des correspondances, ainsi qu'un travail matériel souvent important pour la réfection des dessins, ne se font guère que dans des cas exceptionnels, et on laisse passer sans observation une foule de détails dont l'exécution pourrait être simplifiée. Du reste, si on fait, comme il convient, une étude d'exécution, cette étude fera nécessairement corriger les formes difficiles à réaliser. Dans l'étude des machines compliquées, il faut apporter beaucoup d'attention au montage des pièces, qui doit être non seulement possible, mais encore facile, au moins pour les parties qu'il sera nécessaire de souvent démonter en service. Il importe que le remontage de ces pièces puisse se faire sans hésitation et sans erreur : à ce point de vue, il convient d'éviter les pièces presque symétriques qui pourraient être retournées par erreur : par exemple, si on donne à un tiroir de distribution ordinaire des recouvrements un peu différents, pour égaliser le travail de la vapeur sur les deux faces du piston, il faut qu'il soit impossible de le retourner dans le cadre 011 sur la tige de commande, sinon on risquerait de doubler les inégalités de la distribution au lieu de les corriger. Le graissage, le nettoyage, l'entretien courant des maTouie
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