Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)
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EN L*AN
REVUE DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES
ture de base choisie pour les établir; la valeur de 15° paraît être à recommander. Lés dilatations causent aussi une difficulté d'un autre ordre dans l'emploi des calibres; lorsqu'on veut amener, par un travail à l'outil ou à la meule, une pièce à une dimension précise donnée par un calibre, le travail même échauffe et dilate la pièce : avant de la mesurer, il faut donc la laisser se refroidir suffisamment. Métal des calibres. — Le métal employé pour les calibres prototypes de haute précision est l'acier trempé, dont la dureté assure la conservation sans usure appréciable. Toutefois l'acier trempé est sujet à de légères déformations moléculaires, qui se produisent au bout d'un temps parfois assez long ; on les évite par un recuit très prolongé (plusieurs centaines d'heures), sous une température de 180° environ, donnée par la vapeur d'une chaudière. Pour les calibres courants, on emploie, suivant les cas, l'acier trempé et l'acier non trempé. Certains constructeurs établissent économiquement des calibres en fonte. Instruments de mesure directe. — Pour mesurer directement les dimensions des pièces, on emploie les pieds à
J\ Ur4^ , 4 i A- , J.444j 444
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1
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Fio. 83.
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Pied à coulisse.
coulisse et les vis Palmer. Ces instruments ne donnent pas des mesures de grande précision, mais sont d un emploi commode.
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Le pied à coulisse (fig. 83) porte; deux: becs, un fixe et un mobile, présentant deux faces parallèles, entre lesquelles on place l'objet à mesurer : des prolongements des becs (en dessous de la règle sur la figure) sont disposés pour la mesure des parties creuses, telles que le diamètre intérieur d'une bague. La partie mobile porte un vernier qui se déplace devant une règle graduée. Certains pieds à coulisse, très bien ajustés et avec une règle soigneusement divisée, donnent le 40" de millimètre. La vis Palmer (fig. 84) mesure les épaisseurs en fonction du pas d'une vis : la distance entre la touche fixe et l'extrémité de la vis est égale au pas multiplié par le nombre (entier ou fractionnaire) de tours compté depuis le contact de ces deux parties. La partie entière du nombre de tours se lit sur une échelle parallèle à l'axe de la vis, et la fraction de tour sur le barillet qui tourne FlG S4 avec la vis, barillet muni - - - Yis Palmer. d'un vernier circulaire. Le bouton de manœuvre est monté à friction, de sorte qu'il cesse de tourner quand l'effort dépasse une valeur déterminée, afin que les touches appuient sur l'objet à mesurer toujours avec la même force. Il est clair que l'indication donnée Dcir UïlG VIS x< dîner est plus précise quand on s'en sert comme comparateur, en mesurant successivement 1 objet et une broche calibrée de longueur très voisine, la différence étant exprimée par une fraction de pas. L'influence des inégalités du pas de la vis est alors moindre lue dans la mesure directe. On augmente la course utile de l'appareil par l'emploi d'une butée amovible de longueur déterminée (fig. 85). Sur le même principe que la vis Palmer, mais avec un Tome II, 1902.
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