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Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)

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EN

L'AN

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de très gros copeaux à grande vitesse, à l'aide des nouveaux aciers à outils. Le supplément au numéro du 13 juin 1902 du journal The Engineer donne une description détaillée d'un tour de Dean, Smith, and Grave, qui, travaillant l'acier doux, enlève à l'heure 725 kilo-, grammes, et même, dans une des expériences, 860 kilogrammes de copeaux, à la vitesse de 201 millimètres par seconde. Un petit détail bien simple, trop souvent négligé dans l'établissement des harnais de transmission des tours, est la gradation des diverses vitesses réalisables : bien des tours présentent des écarts beaucoup trop grands d'une vitesse à la suivante, tandis que d'autres vitesses sont très voisines. Il y a longtemps que M. Ferdinand Mathieu avait signalé ce défaut dans une Note sur le calcul des diamètres des cônes de transmission, publiée dans les Mémoires de la Société des sciences de Lille.

tendance des bons constructeurs est d'en renforcer beaucoup les diverses parties, afin de permettre l'enlèvemeftï

Aléseuses. — Il n'y a pas de bien grandes nouveautés à signaler dans la construction des machines à aléser. Ces machines, à barre d'alésage soit horizontale, soit verticale, doivent atteindre de très grandes dimensions pour la confection de certains cylindres. Le travail en est d'habitude assez lent, et il ne semble pas que la marche rapide, adoptée pour la passe de finissage dans des appareils déjà anciens de.Sellers, ait été souvent appliquée. Les aléseuses universelles ont plusieurs barres d'alésage, parallèles et perpendiculaires, qui conviennent pour le travail précis des grandes pièces, sans qu'on les déplace. Par exemple, sur le cylindre d'une machine Corliss, outre l'alésage principal des cylindres, il faut aléser Perpendiculairement les logements des quatre obturateurs. Ces aléseuses universelles présentent souvent des dispositions accessoires pour le dressage des brides et le fraisage. Tome II, 1902.

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