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OBSERVATIONS SUR LES EXPERIENCES DE M. RATEAU

c'est-à-dire au point correspondant au maximum du débit adiabatique : pour p,

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pour p {

— \ï

— p0 ) p0

p = —, ; p = —- V 2■■— -, :

telles sont les extrémités du segment de courbe tangent à la courbe des débits de l'orifice en minces parois. Cette courbe traduirait donc, en fonction de la perte de charge, la prétendue variation du coefficient de réduction du débit d'un orifice en minces parois, si ce débit dépendait de l'hypothèse du régime adiabatique permanent, hypothèse inadmissible a priori, et que mes expériences directes ont condamnée sans retour, comme je le montrerai. En tous les cas, cette fonction de

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courbe du .troi-

Pv

sième ordre ou simple droite, devrait être placée en facteur dans l'expression du débit des divers orifices, de façon à les rendre correctes. Il ne semble pas admissible, en effet, qu'un coefficient soit une fonction des variables de la formule, et cette licence permettrait tout aussi bien de représenter le débit des gaz comme celui des liquides par une simple parabole, mais par une parabole dont le coefficient se modifierait a la demande des circonstances expérimentales. Aperçu de mes recherches antérieures sur le débit de la vapeur. — J'avais acquis moi-même, au moyen du compteur de vapeur, cette conviction que la loi du débit des gaz parfaits s'étend rigoureusement à celui de la vapeur d'eau. Ces expériences, qui datent de 1893, viennent d'être confirmées par celles de M. Râteau. Je crois utile de rappeler brièvement la méthode rationnelle que j'ai suivie à cette époque.

CONCERNANT LE DEBIT DE LA VAPEUR

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Sur une chaudière semi-tubulaire qui avait été mise à ma disposition par la maison Sautter-Rarlé et pouvait me fournir de la vapeur sensiblement sèche à des pressions inférieures à 8 kg ,91, j'ai établi une conduite do vapeur unique. La vapeur, au sortir de la chaudière, traversait successivement le rhéomètre de mon compteur de vapeur, puis l'orifice mis à l'étude ; elle se précipitait en dernier lieu dans un condenseur de surface très énergique, utilisé par la maison pour l'essai des machines marines et des turbines à vapeur, et elle pouvait être recueillie totalement à l'état liquide, au sortir de l'appareil. La description du compteur de vapeur [fig. 2) exige un développement spécial qui sortirait du cadre de cette étude. C'est en principe la combinaison d'un manomètre différentiel donnant la perte de charge p0 — p l , occasionnée par le passage de la vapeur à travers un orifice adiabatiquement convergent, et d'un manomètre simple donnant la pression initiale p 0 et, par conséquent, le poids spécifique de la vapeur saturante. Le mercure du manomètre différentiel est maintenu constamment noyé sur ses deux surfaces libres dans l'eau de condensation, grâce à un artifice emprunté à la théorie du flacon de Mariotte, dans lequel on fait régner la pression atmosphérique sur un niveau horizontal déterminé et constant. Cette disposition évite très parfaitement l'inconvénient signalé par M. Râteau dans ses expériences, où il a eu à évaluer le poids, sur ses surfaces manométriques libres, d'un chapelet de bulles d'air ou de vapeur et d'eau, dont la succession exige un mesurage a tout le moins pénible. Le débit à la seconde, indiqué par une simple position d aiguille, et dont la lecture est dès lors absolument ins-