Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)

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fourche N. Celle-ci tourne autour d'un axe P (fig. 3), et est prolongée par une queue Q, engagée dans une rainure, qui est ménagée dans une barre R. Le manchon K est manoeuvré de même par une fourche S. Les deux fourches sont réunies par deux ressorts à boudin, qui tendent à les rapprocher. Enfin la barre Rporte un taquet T, qui peut être poussé par une came U, en forme de crête, fixée sur la roue à rainures F. Supposons que la roue D tourne dans le sens (I) et que le manchon I soit en prise. La roue F tourne dans le sens (1) et manœuvre l'aiguille et le verrou. Quand cette manœuvre est terminée, la crête U pousse le taquet T et la barre R vers le bas de la figure. La barre R pousse la queue Q de la fourche N qui, tournant autour de l'axe P, désengage le manchon I de la roue D. La roue F s'arrête. Cependant le moteur et la roue D continuent a tourner tantque le courant n'est pas coupé par l'aiguilleur. Quand le manchon I était embrayé, la barre R écartait le manchon K do la roue D, mais maintenant elle ne s'oppose plus à ce que le manchon K engage sa came dans la roue D. Les ressorts tendent à produire ce résultat, mais le manchon K n'est pas entraîné, parce que la roue D tourne toujours dans le sens (I); à chaque tour delà roue D,les ressorts font tomber la came M dans son logement. Ensuite, quand on fait tourner le moteur et la roue D en sens inverse [sens (II)], le manchon K est entraîné, et il se passe des faits analogues à ceux que nous venons de décrire. Le moteur et les organes de transmission que nous venons de décrire sont contenus dans une caisse dont la partie supérieure est au niveau du sol. Le fond de la caisse est rempli d'huile dans laquelle plongent les roues et manchons. 4° Organes de verrouillage et de contrôle. — Le

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balancier G (fig. 5, Pl. IX) actionne une bielle A (fig. 5 et 6, Pl. IX) qui, par l'intermédiaire d'un balancier B et d'une bielle C, fait coulisser une barre D. Celle-ci porte deux verrous E, F. Les deux barres G, H sont fixées chacune à une des lames de l'aiguille. Les logements des verrous sont ménagés dans leurs extrémités, qui sont aplaties. Un des verrous ne peut s'engager dans son logement que si les deux lames de l'aiguille sont correctement placées. En coulissant, la barre D fait tourner un axe L, qui porte deux plots en charbon N. Dans la position des fig. 5 et 6, ces plots établissent un contact P. Après avoir fait coulisser la barre D dans le sens de la flèche, les plots établissent en fin de course le contact Q. Nous dirons un peu plus loin quel est le rôle de ces contacts. Ces appareils sont complétés par une pédale de calage, reliée aux verrous par les bielles R, S, T ; elle empêche le déverrouillage de l'aiguille quand un train est engagé sur elle. 5" Commutateur et enclenchements. — Les leviers de manœuvre, qui sont à l'étage supérieur de la cabine, sont une miniature des leviers ordinaires. Chacun d'eux actionne une barre verticale x (fig. 7), qui est reliée à trois groupes d'appareils : a) Les barres d enclenchements . — Le système d'enclenchements, représenté par la fig. 8, ne présente rien de particulier. b) Le commutateur. — Le commutateur se compose de cinq plots en charbon, 1, 2, 3, 4, 5 (fig. 7, Pl. IX, et fig 3, Pl. VIII), portés chacun par une monture en cuivre isolée. Ces plots peuvent être réunis par deux autres plots en charbon y, 3, portés par la barre a. c) L'appareil de contrôle (fig. 7 , Pl. IX, et fig. 4, Pl. VIII). Cet appareil comprend deux électro-aimants X et et deux crochets s et v. Quand on fait passer un courant dans l'électro-aimant X, le crochet s. est attiré et écarté