Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1902, série 10, volume 2)

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dans le sens (I) , c'est-à-dire quand les plots y et S réuniront respectivement les plots 2-3 et 4-5, et le levier de manœuvre sera arrêté dans cette position par le crochet s. Les six conducteurs, qui vont de la cabine à l'aiguille, sont enroulés de manière à former un câble de 20 millimètres de diamètre. Ce câble est placé dans un canal en bois rempli de poix. Appareils de signaux. — Ces appareils sont beaucoup plus simples que les appareils d'aiguilles, parce qu'il n'y a pas de verrouillage, pas de contrôle et que le moteur n'intervient que pour ouvrir le signal, dont la fermeture est obtenue par un contrepoids. L'ouverture du signal est faite par un électro-aimant (fig. 9), placé sur lé mât du signal. L'armature A de l'électro-aimant agit sur un balancier qui peut tourner autour d'un axe C. L'armature est équilibrée par un contrepoids B. La tringle D, qui va au signal, est fixée à un des bras du balancier. Pour ouvrir le signal, on fait passer dans l'électroaimant un courant de 15 ampères sous 100 volts. Pour maintenir le signal dans cette position, on réduit le courant à 2 ampères. Ce résultat est obtenu au moyen d'un contact E qui fait passer tout le courant au travers d'une résistance R quand le signal est ouvert, et qui établit un court-circuit quand le signal est fermé. Le levier de manœuvre, placé dans la cabine, est analogue à ceux des aiguilles, mais il n'actionne pas d'appareil de contrôle, et il porte un seul plot glissant sur les deux plots fixes qu'il est destiné à réunir. La course du levier de manœuvre est moindre que celle des leviers d'aiguille et se fait sans

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en deux rangées (fig. 1, Pl. VIII). Les leviers d'aiguilles forment la rangée supérieure, les leviers de signaux la rangée inférieure. Les leviers de ces deux rangées chevauchent, de sorte que l'intervalle entre deux leviers est seulement de 45 millimètres. C'est une disposition très compacte. Comme il faut seulement 3 secondes pour manœuvrer une aiguille et 1 seconde pour manœuvrer un signal, un même aiguilleur peut commander facilement et sans fatigue un très grand nombre d'appareils. On semble très satisfait de ces appareils, tant au point de vue de l'économie qu'ils procurent que de la régularité de leur fonctionnement et de la facilité de leur entretien. D'ailleurs, tous les appareils sont facilement accessibles. Le développement que l'on semble décidé à donner à l'emploi de ces appareils, après une expérience de plusieurs années, leur donne un certain intérêt.

arrêt. On emploie aussi des indicateurs de position d'aiguille semblables aux signaux. Organisation d'une cabine. — Les leviers sont disposés tome II, 1902.