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cette dernière roche se trouvent aussi des poches de magnétite ; on y a creusé un tunnel de 20 mètres. Les roches siluriennes du Sisim sont des calcaires cristallins, des schistes argileux, micacés et amphiboliques ; elles sont surmontées des roches dévoniennes, calcaires, conglomérats à galets de calcaire cristallin, calcaire marbre de Kamechki, de 20 à 30 mètres de puissance, avec rare faune corallienne, occupant de grandes étendues ; les coraux indiquent l'âge du milieu du dévonien; mais beaucoup sont difficiles à reconnaître. Il y a au-dessus de ces calcaires des grès calcaires et des grès rouges. Un bel affleurement de roches rouges se trouve le long de la rivière Tuba, sur 12 kilomètres de longueur ; elles sont dirigées N.-O. 300°, formées surtout de grès rougeâtres et verdâtres, à Lepidodendron Veltheimianum, etc. Ce sont les mêmes roches qu'on observe sur 100 kilomètres de longueur, le long du cours de l'Yénisséi, formées de grès, calcaires amorphes et marnes à mollusques. Sur tous les sommets des collines, on trouve des pointements de granité, ce qui rend souvent assez difficile de déterminer les âges relatifs des diverses couches. Leurs inclinaisons sont très diverses, même en face les unes des autres sur la même rivière. Elles ont dû disparaître par érosion au-dessus du granité, qui a été ainsi mis h découvert de façon k former les sommets. Il y a eu. sans doute, de forts plissements, atteignant jusqu'au granité, et suivis d'écroulements, pour produire toutes ces irrégularités. En divers endroits, on a mis à jour des couches de charbon de terre, mais très minces, aucunement comparables k celles de Kouznetzk. Il )' a eu cependant ici aussi" un dépôt plus ou moins important qu'on mettra peut-être k jour, lorsqu'on exploitera les gisements de fer de l'Irba. Sur le Kizuir, les roches siluriennes et dévoniennes se trouvent aussi dans les intervalles des granités et des

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porphyres. Les schistes renferment des filons de quartz, parfois puissants. Il y a un filon de ce genre de 1 mètre de puissance au placer Georgievsk, de direction E.-O., parallèle k la stratification. Bien qu'on n'ait pas trouvé d'or dans ce filon, la teneur en or du placer doit en provenir, car il n'y a d'or dans le gravier que tant que le. filon continue. Ailleurs, sur l'Irba, on trouve aussi des galets de quartz aurifère dans un placer où se trouve aussi une veine de quartz. Les autres roches de l'Irba sont les calcaires cristallins, les schistes argileux, chloriteux, augitiques, les grès et les conglomérats dévoniens, les calcaires blancs à taches rouges, les calcaires et conglomérats calcaires à coraux et mollusques, dont les Spirifer, enfin les calcaires marbres blancs ou bigarrés, k taches rouges et grises. Le calcaire marbre a de fréquentes fissures parallèles, pleines de calcite, souvent avec un peu d'ocre, surtout aux endroits où se trouvent des plis anticlinaux. Les marnes et les calcaires gris dévoniens sont souvent aussi traversés de veines d'apparence porphyrique parsemées de grains et de cristaux d'orthoclase. Au-dessus des roches dévoniennes, on observe en certains endroits des grès secondaires, probablement jurassiques, intercalés de couches de charbon. La plus puissante de ces couches se trouve k 40 kilomètres au Sud-Ouest de Minoussinsk : nous en parlerons plus loin. Les roches supérieures sont des roches et couches postpliocènes, datant de la période glaciaire, et probablement contemporaines de la principale dénudation ou érosion qui a donné au pays sa configuration actuelle. La glace a pénétré toutes ces couches k de grandes profondeurs, suivant le relief du bedrock ; elle a atteint 30 mètres de profondeur sur la rivière Soucha. Suivant Yavorovsky, il y a une relation manifeste entre le dépôt de ces couches pliocènes et la direction des vents, qui a dû être constante