Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)

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L 'ABATAGE MÉCANIQUE DANS LES MINES DE HOUILLE D'ANGLETERRE

Les haveuses Hurd sont construites pour travailler normalement suivant une condition de stabilité dans laquelle le terme B correspond à un toit du havage de dureté moyenne. On recommande donc, quand ce toit est trop tendre, de renverser le sens de rotation de la barre et de faire travailler les couteaux en montant ; ils tendent ainsi à abaisser la barre, et c'est le mur du havage qui intervient pour l'arrêter. On doit aussi renverser le sens de rotation de la barre quand la haveuse est arrivée à l'extrémité du front de taille et doit le parcourir en sens inverse. Comme une barre doit tourner toujours dans le sens qui fait sortir les débris du havage, il est nécessaire d'avoir deux barres dont les hélices soient enroulées en sens contraires. V

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COUPEUSES A ROTATION.

Les coupeuses Stanley sont les seuls représentants de cette classe de machines. Elles servent à creuser des galeries dont la section transversale est un cercle. Le bâti de la machine porte un arbre horizontal placé suivant l'axe de la galerie ; deux porte-couteaux sont fixés à cet arbre par l'intermédiaire d'une barre transversale {fig. 3, Pl. II). Un moteur, comprenant deux cylindres à air comprimé, fait tourner et avancer la barre par l'intermédiaire de deux trains d'engrenages. La machine découpe ainsi un cylindre qu'il est ensuite facile d'abattre au pic ou aux explosifs. Le bâti est- solidement maintenu en place pendant la schiste à nodules ferrugineux, ou dans un conglomérat, les haveuses américaines à percussion sont les seules qui puissent donner de bons résultats.

35 période de travail de la machine. Le train d'engrenages qui est à l'avant transmet à l'arbre porte-outils le mouvement de rotation ; celui qui est à l'arrière lui donne le mouvement d'avancement ; à cet effet, l'arbre est fileté sur son extrémité arrière. En modifiant le train d'engrenages, on peut modifier la vitesse d'avancement par tour de l'arbre. m

Quand les outils ont découpé un cylindre de 0 ,90 de long, on ramène l'arbre porte-outils en arrière, on abat le charbon découpé, on fait avancer la machine, qui peut rouler sur deux roues, et on la remet en marche. La machine est manœuvrée par deux hommes : un mécanicien et un manœuvre, qui rejette en arrière les débris . m

On fait des machines de différentes tailles, depuis l ,20 jusqu'à 2 m ,30. Il y a encore deux autres types de coupeuses Stanley ; mais celui que nous venons de décrire est le plus employé. Le deuxième type résulte de la juxtaposition de deux machines semblables à la précédente ; on obtient ainsi une galerie deux fois plus large. Le troisième type diffère en ce que les outils sont fixés sur la barre transversale et arrachent le charbon sur toute la section de la galerie. Au lieu de découper un cylindre qu'il faut ensuite abattre, la machine creuse complètement la galerie ; elle est complétée par un dispositif évacuant automatiquement les débris à l'arrière ; e he peut donc marcher d'une manière continue, et, en feit, elle donne un avancement plus rapide que la machine du premier type. Ces machines ont été employées ces dernières années à tracer des galeries au charbon dans des mines récentes. Il ne semble pas qu'elles aient fait réaliser une économie lm portante sur le prix de revient du mètre d'avancement ; m ais elles ont creusé les galeries très rapidement et con-