Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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NOTES
SUR
LA
THÉORIE DES
ces minéraux ferrugineux, soit enveloppé par eux, soit les enveloppant. Le sphène se présente en beaux cristaux, généralement revêtus de graphitite. Les gros amas sont, au moins pour la plupart, composés de graphitite non foisonnant (donc attribuable à une réaction calorifique).
Fio. 1. — Carte géologique du gisement de graphite Alibert, d'après M. Jaczewski.
Ce massif de syénite, accompagné de filons latéraux (fig. 1), traverse des couches de gneiss, schistes argileux, siliceux et graphitiques et des bancs de calcaires cristallins, dont quelques enclaves au milieu de la syénite sont riches en graphite et graphitite. Le graphite de ce gisement a une densité de 2,235;
GITES
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MINÉRAUX
le graphitite, qui domine de beaucoup, comprend des parties de densité variable entre ce chiffre et 2,412. Selon Jaczewski, le graphite de la syénite aurait été emprunté aux schistes traversés, eux-mêmes parfois graphiteux comme on l'a vu, et son origine première serait organique. Mais cette affirmation a priori semble bien difficile à concilier avec l'existence, dans cette syénite, de gros blocs graphiteux dépassant 30 à 40 centimètres et contenant jusqu'à 97 p. 100 de carbone : blocs, qui n'ont aucun équivalent dans les schistes. Il aurait tout au moins fallu expliquer par quelle réaction aurait pu se produire une semblable concentration, l'hypothèse d'une distillation du graphite proprement dit supposant une température de four électrique assez peu vraisemblable. Il serait également utile de savoir quel est au juste le mode de gisement du graphite dans les terrains traversés et, comme l'a fait remarquer M. Weinschenk, de constater l'emprunt supposé, fait par la syénite aux schistes graphiteux, autrement que par une simple hypothèse. Le graphite de Sibérie me semble donc, jusqu'à nouvel ordre, d'origine profonde et inorganique. Il en est très probablement de même du graphite de Ceylan, si l'on peut se fier complètement à la curieuse description, que vient d'en donner M. Weinschenk sans avoir été sur place et en se rapportant lui-même, soit à une description antérieure, soit à des séries de matériaux rapportés. Graphite de Ceylan (*). — Les gisements de Ceylan sont, i «Rft
Ceylon, an account of thè island, London; — Bemerkungen liber Ceylan {Zeits. d. Geol. Ges., 12, ° • ~ 1887. SANDBERGER, Beitrag zur Kenntniss des Graphits von Ceylan mues J. Min., II, 12) ; — 1889. LACROIX, Contrib. à l'étude des gneiss à chap. vu. Ceylan et Salem {Bull. Soc. Fr. Min., 12, 282) ; — »• WALTHER, Graphitgtinge im zerselzten Gneiss von Ceylon {Zeits. geol «es., 12,359) ;_ 1896. ZIRKEL, Ceylon {Vortrag i/eh. im Ver./: Erdk. u • Leipzig >. _ _ i ^- TENNEST,
860. RICHTOFEN,
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