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NOTES

SDR LA THÉORIE

DES

Canada, nord des États-Unis, Brésil), dont j'ai cherché ailleurs à mettre en évidence le caractère profond, tandis qu'ils forment à peine une exception rare dans les pays à plissements plus récents, comme le Midi de l'Europe (*); on a pu, dès lors, les prendre comme type de ces ségrégations directes, auxquelles les géologues, qui ont étudié ces régions, ont tout naturellement apporté une attention spéciale, parce qu'elles formaient le type caractéristique de leur pays. Leur étude constitue un chapitre bien intéressant de cette métallurgie naturelle, à laquelle se ramènent, en définitive, toutes les questions de pétrographie ou de gîtes métallifères. Ainsi que l'a montré M. Vogt, on connaît aujourd'hui des centaines de gisements de minerais de fer titanes, en Scandinavie, en Finlande, au Canada, aux États-Unis | Colorado, Minnesota, New-Jersey, New-York, Caroline du Nord, Rhode-lsland, Virginie, Wyomin g (")], au Brésil, etc. Tous se présentent en amas au centre de massifs basiques, à peu près tous dans des gabbros (labradorites, anorthosites, gabbros à diallage, à hypersthène ou à olivine) : trois seulement dans des syénites néphéliniques : à Alnô en Suède, à San Paulo au Brésil, à Magnet Cove (Arkansas) (*"). Il y a là une loi absolue. (*) Il suffit, pour s'enrendre compte, de consulter, ace sujet, l'ouvrage si complet de M. Lacroix sur la Minéralogie de la France. L*ilméni« n'y figure que pour des cristaux isolés, souvent microscopiques, e général dans les roches basiques, ou à l'état de produit secondaire d» rutile ; à plus forte raison quand on passe la Méditerranée. (**) Les statistiques américaines mentionnent, au Colorado, à Grap Creek (Costilla Countyl, des magnétites à 13 ou 15 p. 100 d'acide nique, des minerais analogues près de Gunnison, dans le comté o même nom ; on peut citer les masses du Mesabi (Minnesota), des Adiroodacks (New-York), d'Iron Mountain (Wyoming, Albany County). U

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GITES MINERAUX

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Les minerais les plus titanifères, les Uménites à 40 p. 100 d'acide titanique, se trouvent dans les roches que Kjérulf a appelées des Labradorfels, à peu près exemptes de silicates ferro-magnésiens et composées de labrador (ou d'anorthose). Au contraire, dans les roches acides, s'il y a ségrégation ferrugineuse sous une forme plus ou moins indirecte, ce qui est extrêmement douteux (à Gora Blagodat, Vissokaya Gora dans l'Oural, à Kirunavara en Laponie suédoise), ce sont, en tout cas, des minerais de fer à peu près complètement exempts de titane. Il faut nettement séparer, des gabbros où s'est concentré le titane, les péridotites, où, dans des conditions analogues, s'est rassemblé un minerai comparable de fer chromé. Ainsi que nous le verrons tout à l'heure à Andopen, le péridot paraît même aller d'un côté, tandis que le fer titané va do l'autre. Il faut également établir une démarcation tranchée entre le groupe des ségrégations de fer titané (et titanomagnétite) ou de fer chromé, qui se sont faites, à peu près sans exception, au cœur des massifs basiques, et les ségrégations sulfureuses (pyrites de fer cuivreuses, pyrrhohnes nickélifères, etc.), que l'on trouve parfois dans les mêmes pays, en relation directe avec les mêmes roches, mais alors, presque toujours, sur la périphérie des massifs. L on peut donc supposer que la liquation des oxydes ferro-titanés s'est opérée dans des conditions différentes de celle des sulfures, qui ont probablement présenté un caractère plus voisin de celui des fumerolles. Il en est jrénées) contient du sphène. Dans la région de Passau, j'ai signalé

• us si plus haut une syénite augitique à sphène et passauite au contact

aussi de l'ilménite dans l'Oural, etc. Gomme comparaison, les de fer de Mokta tiennent de 1 à 6 p. 100 d'acide titanique; ceux de Sa

graphite. On sait que la syénite éléolithique entre Drammen et ^revik est le siège des minéraux rares : gadolinite, cérite, composés

Thiago, 1,30; ceux de Segré, 0,407. (***) Nous avons vu tout à l'heure

.

^Jttrium, de thorium, etc. Je note, à ce propos, l'association de mona-

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■ e et graphite avec du titane et du fer dans des gisements brésiliens caisses au milieu des gneiss ou schistes à séricite (A. DERBY, Am. 'o«rn. of Se, 1902., p. 211).

le graphite de Sibérie dans

syénite néphélinique s'accompagner de minerais titanés. On pet» marquer également que la syénite néphélinique de Pouzac (Haut

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