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NOTES SUR LA THÉORIE

De semblables faits ont pu être invoqués par les géologues, qui attribuent au kaolin une origine profonde, comme l'indice de dégagements fluorés (cause présumée de ce kaolin) ayant accompagné, soit les fumerolles sulfureuses (origine des incrustations métallifères filoniennes), soit les vapeurs hydrocarburées, auxquelles onpeut, comme nous l'avons vu, attribuer l'origine de certains graphites. Il en résultait un groupe d'hypothèses, formant un ensemble assez homogène et dans lequel on se trouvait expliquer incidemment l'association ordinaire du rutile avec le graphite, ce rutile lui-même pouvant être un produit de cristallisation hydrofluorée. Je crois, au contraire, que la présence du kaolin est tout à fait indépendante de celle du graphite, ou, du moins, ne s'y rattache que par la pegmatite dont elle dérive, et cette substance me paraît être un simple cas particulier dans l'ensemble des phénomènes d'altération superficielle, amenés par l'émersion continentale au-dessus des niveaux hydrostatiques (*) : phénomènes, que j'ai étudiés longuement ici même (**).Mais on ne saurait trop en accumuler de preuves, et c'est pourquoi il peut être utile de présenter quelques courtes observations encore inédites sur les kaolins d'Yrieix, venant compléter ce que j'ai dit ailleurs sur ceux du Bourbonnais ou de la région d'Ambazac (***). Les kaolins du Plateau Central offrent au moins deux variétés tout à fait distinctes et de valeur industrielle très inégale, que représentent, par exemple : d'une part, les kaolins caillouteux des Colettes et Beauvoir dans l'Allier, d'Ambazac, etc., dans l'est de la Haute-Vienne; de l'autre,. (*) Une région présentant, par exemple, des alternances de terrains poreux et imperméables, peut avoir plusieurs niveaux hydrostatique! formant à eux tous une surface complexe dans le sens géométrique du mot. (**) Contribution à V étude des gîtes métallifères (Ann. des Mines, 1897). (***) Rapports du Congrès géologique de 1900 : Excursion à quelques gîtes du Plateau Central, p. 18.