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NOTES SUR LA THÉORIE

lins, comme leptynites ( A ). Cette notation de gneiss paraît avoir été inspirée surtout par un souci de la stratigraphie, qui peut devenir dangereux au milieu de terrains, dont nous ignorons nécessairement les renversements, puisque nous n'avons que la racine profonde des plis, et dont les divers faciès extérieurs sont, avant tout, le résultat d'un métamorphisme plus ou moins intense, exercé à plus ou moins grande distance sur des sédiments entièrement transformés et, bien entendu, exempts' de tout organisme reconnu. Les roches, marquées ainsi en gneiss inférieur parce qu'elles plongent au Sud sous les leptynites, sont, partout où j'ai pu les observer, de Coussac à Jumilhac, des terrains schisteux, très micacés,"-très riches en mica blanc, très argentés, que l'on eût pu tout aussi bien appeler des micaschistes (?'-) ou même du précambrien [x), et qui reiir ferment de très nombreuses veines d'amphibolite, comme les terrains marqués x ou Ç 2 , plus au Sud, dont elles apparaissent séparées sur la carte par des failles un peu hypothétiques. Plusieurs des veines kaoliniques exploitées sont précisément au milieu de ces amphibolites, dont la couleur noire fait particulièrement bien ressortir la blancheur du kaolin. Tel est le cas pour les carrières de Marcognac, représentées par la fig. 11. On peut remarquer que, sur cette figure, les couches d'amphibolite, recoupées par les veines obliques de pegmatite kaolineuse, apparaissent horizontales. Cela tient à ce que la coupe est faite parallèlement à leur direction à peu près Est-Ouest; mais le pendage le tous ces terrains vers le Sud est généralement très faible. C'est là un ca-^ ractère que l'on retrouve souvent dans les terrains cristallophylliens du Sud-Ouest du Plateau Central (Tulle, Brive, etc.) et qui, au contraire, n'existe à peu près jamais, dans le Nord et le Nord-Est, où ces terrains sont presque partout redressés verticalement. Lapegmatite présente, en ce point, des faciès très variables, auxquels correspondent

DES GITES MINÉRAUX

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des variétés de kaolin. Elle passe parfois à des granulites à gros grains, mais sans mica, ailleurs à de véritables pegmatites graphiques ou à des aphtes. Certaines parties, que l'on négligeront un peu rosées par du fer; ailleurs, on a des Est ^ 1i^rfac.e. ia. Soi

lM

FIG.

Ouest

11. — Coupe des carrières de kaolin de Marcognat (en 1002).

veines de pur feldspath blanc, intercalées dans l'amphibolite (sur 0,10 ou 0,20 de large). Les veines de quartz sont rares; mais on en rencontre; elles se présentent parfois associées avec des produits noirs manganésifères, qui résultent d'une concentration superficielle, en rapport possible avec la kaolinisation elle-même. bans les carrières situées à l'Est de Marsac, j'ai pu observer des phénomènes analogues. Vers l'Ouest, un puits en fonçage au moment de ma visite allait chercher, à quelques mètres de profondeur, sous les schistes micacés, une veine de pegmatite blanche, accompagnée d'un peu de pegmatite rose et épaisse de Tome 111, 1903.