Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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drique. L'intervalle, compté horizontalement, entre la tète en fonte et le cuissard était de 1,4 m environ. La déchirure longitudinale a affecté la tôle de la demivirole supérieure, le long de sa rivure de gauche avec la tôle de coup de feu, et dans la région d'avant de la virole. La longueur de cette déchirure, dans sa partie initiale et caractéristique, est 0,95 m; sur ces 95cm, la déchirure est
FIG*
6. — Ouverture d'un bouilleur parallèlement et à petite distance d'une rivure longitudinale.
à peu près parallèle à la ligne des rivets, de l'axe desquels elle est distante de 5 cm environ, de sorte qu'elle se trouve en dehors de la bande de recouvrement des
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deux tôles, un peu au-dessus de la ligne de matage de la tôle de coup de feu. La photographie {fig. 6) fait voir le déroulement de la partie antérieure de la virole. Vers l'arrière, la déchirure se termine par une cassure transversale qui, à l'une de ses extrémités, aboutit au piétement du cuissard, dont elle intéresse quelques rivets. A l'avant, il s'est produit une déchirure transversale complète, partie au voisinage de la rivure de la tête en fonte, partie suivant des ruptures obliques, de sorte que la tête en fonte a été projetée vers l'avant, emportant avec elle un lambeau de la virole. Enfin, une troisième cassure transversale s'est greffée sur la cassure longitudinale ; mais elle n'a pas été jusqu'à la ligne de rivure longitudinale opposée. Ces diverses cassures transversales ne sont évidemment que consécutives à la déchirure longitudinale, qui constitue l'avarie initiale et essentielle. Pour ce qui touche l'origine de celle-ci, une première constatation intéressante est que des commencements de fissuration longitudinale existaient au voisinage de la génératrice symétrique de celle qui a cédé. A part ceci, que la ligne de rupture n'était pas dans la bande même de recouvrement des deux tôles, mais seulement à petite distance de cette bande de recouvrement, l'avarie initiale se présente tout à fait comme Pour les explosions de 1885 à Roubaix, de 1894 à Bouiogne-sur-Seine, de 1895 à Quincy (*). Il est remarquable que, dans le cas de Boulogne, dans celui de Quincy, dans celui qui nous occupe actuellement, les tôles qui se sont fendues longitudinalement étaient des tôles de fer puddlé provenant d'une même usine métallurgique. y^**- flnnales des Mines, 9* série, t. X, 1896, p. 367 : Sur un mode ■' culier d'avarie le long des rivures de chaudières.