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Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)

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RICHESSES MINÉRALES DES POSSESSIONS RUSSES

EN ASIE CENTRALE

catégories et paient des tarifs différents, niais toujours assez faibles. En voici la nomenclature : Première catégorie : Bagages personnels, ouvrages en peau et en cuir, marchandises de valeur, soies, vêtements, etc., 43,3 kopeks par poud de Tchardjouy à Patta1 Guissar: distance, 433 verstes, soit — de kopek par poud

Période de fui d'hiver : De janvier au 31 mars, il n'y a pas de service régulier. Les glaces, quoique peu fréquentes sur le fleuve, peuvent passer inopinément et surprendre le bateau en route, de sorte que la navigation n'est plus aussi régulière. Période de fin d'année : D'octobre à fin décembre, il y a quatre à cinq voyages réguliers, pas davantage. En fait, il ne faut compter que sur la période d'été pour effectuer les voyages de marchandises par vapeur. Cette période est de huit mois, ce qui est déjà très satisfaisant dans un pays neuf. En résumé, ces bateaux de la flottille rendent les plus grands services et ne constituent évidemment pas une entreprise rémunératrice. On y constate d'ailleurs un luxe de personnel qui fait comprendre de suite que c'est le gouvernement qui paie, phénomène commun à tous les pays du globe.

et par verste (15 rm "*,6 par tonne et par kilomètre). Deuxième catégorie : Papier goudronné, outils, pelles, sucre, ferronnerie, vins et liqueurs, vivres et conserves, épiceries, tôles, toiles et tentes : tarif, 17,32 kopeks par i

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poud, soit — de kopek par poud et par verste (6° mes ,24 par tonne kilométrique). Troisième catégorie : Huiles et' goudrons, mobilier personnel, pétrole, bois, ouvrés ou non : prix, 10,825 kd-

peks pour le voyage par poud, soit — de kopek par poud et par verste (3 cmes ,9 par tonne kilométrique). Ces tarifs sont réellement très bas, étant données les difficultés de la navigation. Ils ne sont pas rémunérateurs, et ils ne s'appliquent qu'à des tonnages limités, après que les besoins militaires et administratifs, én vue desquels ils ont été créés, ont reçu satisfaction. Durée de la navigation. — Au moment du passage de la Mission française (mai 1902), la navigation battait son plein. C'est, en effet, la bonne saison pour faire les transports. On distingue en effet deux périodes : Période d'été : Un départ par semaine, dans les deux sens : le dimanche de Tchardjouy et le samedi de PattaGuissar ; Un départ (pour Kerki seulement), le mercredi de Tchardjouy et le mercredi de Kerki en retour. Cette période commence le 1 er avril et finit le 30 septembre.

En ce moment, le Commandant de la flottille est en liussie pour la commande de trois nouveaux bateaux à très faible tirant d'eau, destinés à renforcer la flottille et à augmenter le service. On parle de le doubler l'année prochaine (1903) et d'avoir deux départs hebdomadaires réguliers de Tchardjouy pour Patta-Guissar. Ce service est surtout fait pour assurer le ravitaillement des postes frontières, de sorte qu'il n'y a pas de probabilité qu'il soit diminué ou supprimé. La poste passe par la voie de terre de Samarcande à Patta-Guissar (distance : 360 verstes). Cette route est établie avec des relais encore un peu primitifs; mais elle e «t cependant déjà très praticable pour les transports ai P ' voitures et charrettes. A la descente, les lettres tiennent par le bateau. Les fonds pour la troupe, salaires, etc., passent exclusivement par bateaux à vapeur. Dans ces conditions, il n'y a aucune utilité ni profit à e iudier l'installation de bateaux à vapeur particuliers sur