Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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RICHESSES MINÉRALES DES POSSESSIONS RUSSES
PROVENANCE DU CHARBON
Puits Mancwska Puits Vladimiski
t Tout venant j Trj(., ( Tout venant j
Couche Artéminski Ech. ( Puits Préobrajenski. . .! (
Tri
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moyen 10 mètres du toit. 20 mètres suivant Stock du carreau.
l .i,10 7,10 17,70 7,10
14 28.00 17,20 10.50
Voici maintenant une analyse élémentaire effectuée par M. le Professeur Koniavlof, sur un morceau de houille d' Artéminski : 4,30
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EN ASIE CENTRALE
leur continuité de gisement et d'origine avec les charbons du Turkestan, mieux définis à ce point de vue. En tous cas, la formation contenant ces combustibles repose directement sur les terrains anciens, car les massifs de collines boisées, de 200 à 300 mètres d'altitude, qui se dressent à Bayonavo et à Karkaralinsk, sont constitués par des granits. On ne trouve de calcaire que dans le voisinage des gisements de plomb et de charbon.
II. — PÉTROLE.
p. 100
0,83 11,04 3,99 70,87 8,70 fi. 593 calories.
Cette qualité de houille ne se prête pas à la fabrication du coke et surtout du coke métallurgique : elle est trop sèche pour coller. Les menus soumis à la distillation restent en poussière et les gros morceaux conservent leur structure, en perdant leur gaz. 11 paraît résulter des analyses que quelques parties de la couche, au toit, pourraient, à la rigueur, fournir un coke léger ; mais ce ne serait jamais qu'un expédient. C'est d'autant plus regrettable qu'il existe à proximité de nombreux gisements de cuivre et do plomb argentifère, dont je dirai quelques mots plus loin, pour lesquels il est bien difficile de songer à la fusion directe avec des combustibles aussi gazeux. L'étude géologique des charbons de l'Irtich n'a pas encore été faite d'une manière complète. Ils appartiennent évidemment à des terrains sédimentaires relativement récents, crétacés selon toute probabilité, ce qui établirai!
Historique. — On a signalé depuis longtemps déjà l'existence de gisements de pétrole au Turkestan. Les conditions géologiques générales sont favorables à leur existence, vu le grand développement des terrains sédimentaires dans le voisinage des zones de plissement qui accompagnent la base des grands massifs montagneux. On sait que ce sont les terrains de prédilection pour ces manifestations d'hydrocarbures. Les pétroles du Ferganah sont la continuation de ceux de la Perse et de la mer Caspienne ; ces derniers, comme ceux du Kouban et des environs de Tiflis, se rattachent au massif du Caucase. Déjà, sur le bord oriental de la mer Caspienne et dans les iles de son littoral, de puissantes manifestations de venues pétrolifères sont connues et exploitées. Je citerai notamment l'île de Tchilikent, à 60 milles au Sud de Krasnovodsk, comme un des points donnant déjà lieu à une exploitation d'une certaine importance. On trouvera plus loin quelques données récentes à ce sujet. Les gisements de la Perse ont été l'objet de descriptions assez complètes pour qu'on puisse constater leur Parfaite analogie, tant comme mode de gisement que Tome 111, 1903.
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