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LES CHARBONS GRAS DE LA PENSYLVANIE

cher d'entretien ; mais, sur ce dernier point, nous n'avons pu nous fournir de renseignements exacts. Les moteurs électriques sont d'ailleurs de beaucoup les plus répandus. Comme ils n'ont à circuler que dans la galerie d'entrée d'air, on les emploie même quelquefois dans des mines légèrement grisouteuses. Mais le principal motif pour préférer l'un à l'autre de ces deux modes de traction est le désir d'unifier la production d'énergie. Si l'on emploie déjà des haveuses à air comprimé, on préférera souvent la traction à l'air comprimé; dans le cas de haveuses électriques, on se servira, s'il est possible, de moteurs électriques. Tout cela dépend d'ailleurs de la façon dont se fait la distribution d'électricité dans la mine. Production et distribution de l'énergie. — Pour la traction, nous avons vu qu'on employait d'ordinaire un courant de 250 volts; on ne peut se servir de ce courant qu'à une distance assez faible pour éviter une trop grande dépense de cuivre ou des pertes trop importantes.il faudra donc, pour la traction sur de longues lignes, produire un courant à haut potentiel et le transformer en des sousstations situées dans la mine elle-même ou à l'entrée de plusieurs mines desservies par une même usine. Pour les haveuses électriques, qui exigent une canalisation développée à travers toutes les galeries et toutes les chambres, la nécessité d'un courant à haut potentiel est encore plus grande. On est arrivé ainsi à plusieurs types d'exploitation mécanique pour le havage et la traction. 1° On peut produire de l'air comprimé à la fois pour les haveuses et pour la traction. On a alors une usine à l'entrée de la mine. Elle fournit de l'air à 7 kilogrammes à une canalisation qui va jusqu'au fond de la mine et le long de toutes les galeries, et de l'air à 50 kilogrammes

ET DE LA VIRGINIE OCCIDENTALE

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aux moteurs qui viennent s'approvisionner là. C'est ce qui a lieu dans plusieurs mines du bassin de Greensburg. 2° On peut installer des compresseurs d'air pour les moteurs et des usines électriques pour la traction, solution adoptée à Windber. Pour desservir huit mines, il y a trois usines électriques reliées entre elles. C'est très simple d'installation; mais cela demande un personnel exercé très nombreux. 3° On peut produire en une usine électrique centrale du courant continu à 250 volts pour la traction et du courant triphasé à 2.000 volts pour les haveuses, comme on le fait à Elkins, mine de la Davis Coal Co, dans le bassin du Potomac. 4° On peut enfin, comme à Ehrenfeld, en Pensylvanie, avoir une usine électrique avec des génératrices produisant chacune deux courants : un courant continu à 250 volts pour la traction à l'entrée de la mine, et un courant alternatif à bas potentiel. Celui-ci est transformé à côté en courant alternatif à 5.600 volts, qui va jusqu'au centre de la mine, à 2.700 mètres de distance, où on le transforme. Une partie en est transformée en alternatif à 2.000 volts pour les machines. L'autre partie est transformée en courant continu à 250 volts pour la traction jusqu'au fond de la mine, qui est à 1.000 mètres de là actuellement. Cette dernière transformation se fait au moyen d'une commutatrice. On avait d'abord craint pour elle l'humidité de la mine ; mais la chaleur qu'elle dégage suffit à l'en préserver. En résumé, la majeure partie des systèmes de roulage se rapprochent d'un type uniforme en deux temps. Les mules vont chercher les wagonnets dans les chambres et les remettent dans le drift à un moteur à air comprimé ou électrique; ce moteur sera choisi électrique de plus en plus, quand on aura résolu définitivement le double problème du