Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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LES
CHARBONS
GRAS
DE
LA
PENSYLVANIE
havage électrique : avoir économiquement le courant au fond de toutes les chambres même les plus éloignées, et avoir de bons moteurs électriques pour les punching machines. V INSTALLATIONS
EXTÉRIEURES.
ET
DE
LA
VIRGINIE
OCCIDENTALE
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culbuteurs (tipple) et les appareils de criblage (screen 1 ing). Les appareils modernes sont presque tous d'un type uniforme, construit par deux ou trois maisons dont la principale est la maison Philipps, de Pittsburg, qui fournit toute la région avoisinante et une bonne partie des mines situées plus à l'Est.
CRIBLAGE.
Les installations extérieures sont le plus souvent réduites à peu de cbose. Généralement il n'y a pas de machine d'extraction. Les ventilateurs, très primitifs, n'ont jamais à débiter plus de 3 mètres cubes par minute. L'épuisement est très peu considérable. Il n'y a que la production d'énergie et le criblage qui aient une certaine importance. Pour donner une idée de l'importance de ces installations, disons que, en W. Virginia, pour une mine à flanc de coteau qui doit produire 1.500 tonnes par jour et être munie de traction électrique et de haveuses électriques à chaîne, le coût de l'installation extérieure complète, y compris les maçonneries de l'entrée, a été évalué à 200.000 francs. Le criblage. — Il n'existe pas dans les mines des régions de l'Est qui exploitent un charbon friable. En sortant de la mine, le charbon est basculé immédiatement dans les wagons de chemin de fer. Dans la région de Pittsburg, au contraire, on crible presque tout. Le criblage est très rarement suivi par un lavage ; encore le lavage est-il fort rudimentaire. Il consiste en un broyage des menus, puis, sans classement de grosseur préalable, en un lavage dans un bac à piston à deux grilles. On jette tout ce qui s'arrête sur la première et on garde tout ce qui se dépose sur la seconde et dans les bassins de décantation. Les seuls appareils extérieurs intéressants sont les
Culbuteur Philipps. — Ce culbuteur (fig. 6) se compose d'une plate-forme AOw, qui oscille autour de l 'axe O. Le wagonnet y est retenu par la griffe g. Il se vide par un des bouts au-dessous d'un battant déclaveté.
FIG.
6. — Schéma du culbuteur Philipps.
Quand le wagon est vidé, il est ramené de lui-même à la position horizontale par un contrepoids P. La plateforme oscillante est prolongée par une paire de rails (oCB, articulés en w à ceux de la plate-forme et maintenus en C simplement dans une glissière. La plate-forme devenue horizontale, ces rails rejoignent les rails EF. Voici comment se fait automatiquement la manœuvre. Supposons qu'un wagonnet vide se trouve sur la plate-forme. On envoie de la gauche, par gravité, un wagonnet plein. Il arrive butter contre la portion ab des rails. Cette portion, normalement dressée au-dessus de la voie, se couche avec les deux bras qui la portent, et ce mouvement, grâce à une chaîne et des leviers, efface de côté la griffe g. Le choc du wagonnet plein chasse dès lors