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APPAREILS

BULLETIN

ner au congé qui raccorde le mentonnet du bandage avec la surface de roulement un rayon notablement supérieur au rayon de l'arrondi correspondant du rail ; vient ensuite l'examen de la suspension des châssis, des appareils de traction et de choc, et enfin, d'une manière sommaire, des dispositions des caisses des véhicules à marchandises et à voyageurs. Les chapitres u et m ont pour objet VEtudc de la locomotive. On y trouve une analyse très importante des réactions intérieures et extérieures qui se développent dans cette machine au repos d'abord, puis sous l'action de la vapeur. La recherche délicate de toutes les perturbations qui troublent le simple mouvement de translation de la locomotive a été poussée très loin par Vicaire, et cette portion de son ouvrage est à recommander tout spécialement aux ingénieurs. Le chapitre iv, consacré à la Résistance des trains, est peu étendu (*). On trouvera, dans le chapitre v (Traction), la formule relative à l'espacement des prises d'eau, souvent appliquée en pratique. Les Freins sont l'objet des chapitres vi et vu. Dans le chapitre voi, consacré à l'Etude de la voie, l'auteur constate que l'augmentation de stabilité, pouvant résulter de largeurs de voie plus grandes que lalargeur devenue partout normale, n'a plus qu'un intérêt bien restreint, par suite des progrès réalisés dans la construction des machines, que l'on sait mieux équilibrer. Le chapitre ix étudie la Pose de la voie en courbe, les traversées et changements de voie avec leurs accessoires, les plaques et chariots et la plate-forme des voies. Le chapitre x dit quelques mots des gares de diverses sortes. Enfin les chapitres xi et xn sont consacrés aux signaux, aux enclenchements, au block-system. Les procédés de vérification des projets d'enclenchement y sont décrits. En résumé, toutes les questions fondamentales de l'étude technique des chemins de fer sont traitées dans ce bel ouvrage ; on y admire à la fois la sobriété et la concision des exposés et la justesse et la profondeur des théories. E».

SAUVAGE.

(*) Un volume spécial de V Encyclopédie industrielle traite ce sujet (Résistance des trains. Traction, par MM. DEIIARMK etPuLm).

ÉVITE-MOLETTES

NOTE

PRINCIPAUX APPA r DESTINÉS

(ÉCOU le.

A PRÉVENIR L'ENVOI DES GAGES AU

JÎTTBS--

rmAfQUt.

ET LEURS CHOCS CONTRE LES TAQUETS Par M. II. KUSS, Ingénieur en Chef desUlines.

A la suite d'un accident survenu le 13 janvier 1901 à la fosse La Naville de la Compagnie des mines de Douehy (Nord), où, par suite de la mise aux molettes de la cage cpii les remontait au jour, quatre ouvriers ont été tués, un blessé grièvement et trois autres plus ou moins gravement contusionnés, l'Administration nous a invité à rédiger, pour les Annales des Mines, une note faisant connaître les divers appareils qui sembleraient susceptibles de prévenir efficacement le retour de semblables accidents. Le danger résultant, dans les mines, de la possibilité de l'envoi d'une cage aux molettes, par suite d'une circonstance accidentelle, d'une inadvertance ou d'une défaillance du mécanicien, est connu depuis longtemps. Nombre de -mines se contentent, pour atténuer ce danger, de resserrer le guidage au-dessus de la recette extérieure, de manière à essayer d'arrêter la cage dans son mouvement ascensionnel, et de disposer, au-dessus des giiïdes resserrés, des sommiers de choc ; au-dessous, des taqfcets de sûreté, destinés à retenir la cage en cas de rupture Tome 111, 5' livraison, 1903. 3^