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NOTE SDR LES PRINCIPAUX APPAREILS

qui fut sur le point de provoquer un accident grave ; l'appareil fut aussitôt abandonné. Il est permis de considérer les évite-molettes à déclic comme des solutions incomplètes et parfois dangereuses du problème posé. Nous estimons qu'ils ne conviennent pas dans les puits modernes, à cages lourdes, que l'on est obligé de faire remonter à grande vitesse et par lesquelles se fait la circulation du personnel. L'attelage de ces cages doit offrir des conditions de sécurité incompatibles avec l'emploi d'un déclic, si bien combiné qu'il paraisse. C'est sur le moteur lui-même ou sur son frein, non sur la cage ou sur son attelage, qu'il convient d'agir. Les évite-molettes répondant à ce programme peuvent être divisés en deux groupes principaux. Dans le premier, l'action retardatrice est produite par la cage elle-même, lorsqu'elle atteint une position déterminée. Dans le second, cette action dépend d'un ou de plusieurs organes spéciaux qui empruntent leur mouvement à l'arbre de la machine d'extraction. Les appareils appartenant au premier groupe peuvent être appelés des évite-molettes de position ; les seconds sont plutôt des modérateurs. Les premiers agissent surtout ou uniquement sur le frein et accessoirement sur l'arrivée de vapeur; les seconds agissent en général à la fois sur la conduite de vapeur et sur le frein : ils modèrent la vitesse de manière à prévenir non seulement l'envoi de la cage montante aux molettes, mais encore les chocs brusques de la cage descendante contre les taquets du fond.

ÉVITE-MOLETTES

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CHAPITRE I. ÉVITE-MOLETTES DE POSITION.

Le principe est le suivant. La cage, en arrivant à une hauteur déterminée au-dessus de la recette du jour, vient heurter un taquet ou sabre en saillie dans le prolongement de la colonne du puits. Le déplacement de ce taquet est transmis soit par des tiges rigides, soit par des câbles flexibles, au tiroir du cylindre de frein. Le même mouvement peut déterminer l'obturation plus ou moins complète de la conduite de prise de vapeur. Comme exemple de transmission par tiges rigides, nous citerons les évite-molettes des puits Combes, Monterrad et Dolomieu de la Compagnie des mines de Roche-laMolière et Firminy ; comme exemple de transmission par câbles flexibles, nous prendrons les évite-molettes Charly, de la Compagnie des mines d'Anzin. Transmission par tiges rigides (fîg. 1 et 2). — Au puits Combes, où l'installation date de 1894, les taquets a de chaque compartiment du puits sont situés à 6 m ,85 audessus du niveau de la recette à charbon et à 6 m ,65 au-dessous de l'axe des molettes. Ce sont des tiges horizontales de O m ,45 de longueur, faisant saillie de 0 m ,16 dans la colonne du puits. Ils tournent de 60° environ en s'effaçant. Les bielles b transmettent ce mouvement à une came c, qui supporte l'extrémité d'un levier d, dit levier principal, mobile, sous l'action d'un contrepoids faisant corps avec lui, autour d'un axe P. En se déplaçant sous l'action des bielles />, la came déplace dans un sens perpendiculaire un verrou et dégage le levier d, qui commande, d'une part, un papillon M, obturateur del 'arri-