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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

sans déranger le levier» principal d affecté seulement à la commande par l'évite-molettes. Aux puits Monterrad et Dolomieu, la disposition est un peu différente [fig. 2). Les bielles I» produisent le: dégagement d'un cliquet c; quand celui-ci n'est plus en prise, le levier principal d tourne autour de son axe P sous l'action du contrepoids. Par suite de cette rotation,, l'arrivée de vapeur est fermée parle clapet M ; le cylindre du frein est mis en action par la commande de son tiroir de distribution; en même temps, à l'origine, c'est-à-dire en 1887, les cylindres et la conduite d'arrivée de vapeur étaient purgés jusqu'au clapet M par un autre jeu de bielles. Disons, d'ailleurs, que l'expérience a conduit la Compagnie des mines de Firminy à considérer ce troisième effet comme d'une médiocre utilité ; il ne fonctionne plus à Monterrad et n'a jamais été installé au puits Combes. Comme tout à l'heure, la fermeture du clapet d'arrivée de vapeur M est indépendante de la vanne de mise en train et ne peut être commandée que par l'évite-molettes. La manoeuvre du frein peut se faire par l'évite-molettes et à la main à l'aide du levier L ; de même la purge des cylindres peut ou pouvait se faire par l'évite-molettes ou à la main,, à l'aide d'un deuxième levier K. L'indépendance des deux mouvements est réalisée comme au puits Combes. D'après les renseignements fournis par la Compagnie de Roche-la-Molière et Firminy, les. évite-molettes dont nous venons de donner la description sommaire ont plusieurs fois fonctionné avec plein succès, en arrêtant instantanément la machine sans causer aucun dégât. Évite -molettes Foby. — A la fosse n° 7 des mines de Dourges (Pas-de-Calais), a été installé par M. Foby, ingénieur du matériel à cette Compagnie, un évite-molettes particulier, destiné spécialement à assurer l'arrêt de la machine en cas de rupture de la conduite de vapeur. Il

ÉVITE-MOLETTES

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emprunte aux évite-molettes de position le principe du taquet faisant saillie dans le puits. Lorsque ce taquet est effacé par la cage montée trop haut, des leviers déclenchent un contrepoids, le déplacement de ce contrepoids entraîne des pistons qui commandent l'admission d'air comprimé dans le cylindre du frein. Aux mines de Bruay (Pas-de-Calais), le taquet ou sabre est enclenché par des tringles à un servo-moteur spécial qui coupe l'arrivée de la vapeur aux cylindres de la machine d'extraction en même temps qu'il produit le serrage instantané des sabots du frein. Transmission par câbles flexibles. — Il est clair que le déplacement imprimé par la cage au taquet peut être utilisé, au moyen de combinaisons mécaniques variées, pourproduire des effets divers plus ou moins intéressants, capables de contribuer à réaliser l'arrêt rapide de la cage. La Compagnie des mines d'Anzin, après étude delà question, est arrivée à cette conclusion que le seul effet d'un intérêt certain est la commande du frein. Elle a admis que l'appareil de sûreté devait laisser au machiniste au moins 1 mètre de garantie, c'est-à-dire qu'il ne devait agir que lorsque la cage a dépassé de 1 mètre le point supérieur de sa course ascendante normale ; dans ces conditions, la hauteur disponible entre la cage et la naissance des guides resserrés est, suivant les types de chevalement qu'elle a adoptés, de 4 à 8 mètres ; la cage doit donc être arrêtée sur ce faible parcours. La Compagnie pense que la fermeture du modérateur serait absolument inefficace et que, la vapeur admise dans les cylindres continuant à agir, le ralentissement obtenu serait inappréciable. Le renversement de la marche aurait plus d'effet, mais serait encore insuffisant : il est d'ailleurs assez compliqué à réaliser. La mise en action du frein permet, au contraire, d'obtenir un effet certain. En don-