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Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)

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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

antérieurs un dispositif complémentaire nouveau, spécial à la circulation du personnel et destiné à n'agir que dans la période dangereuse de la cordée, c'est-à-dire à la fin de celle-ci. Il évite ainsi les prises de frein trop fréquentes en pleine course, en des points où un excès accidentel de vitesse n'offre pas de danger réel pour la sécurité. L'appareil spécial n'agit que dans les 40 ou 60 derniers mètres de la course ou, pour être plus précis, à partir du moment où l'appareil principal limite la vitesse pendant l'extraction des produits et suffit à arrêter la cage animée de la vitesse maxima admise pour cette extraction. Dans cette zone, l'appareil spécial impose à la vitesse, pendant la circulation du personnel, telle nouvelle limite que l'on a choisie, et, dans la dernière moitié de la zone de protection spéciale, il oblige le mécanicien à réduire de nouveau la vitesse, par exemple à 2 ou 3 mètres, s'il veut éviter le serrage du frein et l'interruption de la vapeur. Le mécanicien embraye l'appareil spécial, de sa place, au moyen d'un levier qui fait apparaître un signal portant

EVITE-MOLETTES

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<lu régulateur vertical, selon la vitesse de la cage. Sur la figure 12, le galet a est représenté dans la position correspondante à la verticalité du guide i de l'appareil princi-

l'inscription « Personnel ». Sur l'arbre d qui porte le levier e et les tiges f de l'appareil principal est calé (fig. 11 et 12) un deuxième levier e2 , à l'extrémité duquel est articulée une tige f2 , portant à sa partie inférieure une série de chevilles. Sur l'axe il, mû parle régulateur vertical, est calé un levier a, terminé par un galet; sur le guidage est boulonné un taquet à bec b ; un deuxième levier à galet g est relié par un fil de tirage avec le signal « Personnel » et, par lui, avec le levier d'embrayage du mécanicien. A raison de son poids, la tige pendante /., s'appuie toujours sur l'un des galets a ou g. Pendant l'extraction des produits (fig. 11), c'est le galet g qui conduit la tige f2 et l'empêche d'entrer en prise. Pendant la circulation du personnel (fig. 12), le galet g est relevé, la tige f2 glisse sur le galet a qui se déplace, sous l'action

Fio. H. Appareil spécial Rœmer pour la circulation du personnel.

c est-à-dire à une vitesse très faible. Mais si la vitesse, ^rs la fin de la course, dépasse celle que l'on admet Pour la circulation du personnel, le galet a s'est déplacé