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ÉVITE -MOLETTES

NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

l'extraction des produits, il suffit d'interposer sous le levier K un deuxième taquet, analogue au taquet N et capable, comme lui, de l'arrêter dans son mouvement descendant. Toute augmentation de la vitesse a dès lors pour effet une oscillation du levier L et l'ouverture de la soupape M. En résumé, si l'appareil Muller répond bien aux promesses de son constructeur, l'usine Kœniglichcs Hi'ittenamt Gleiwitz, il s'oppose à tout dépassement d'une vitesse fixée pendant la circulation du personnel, sans choc et sans interruption du trait; il s'oppose à l'envoi des cages aux molettes ; il sert en même temps d'indicateur de position des cages et de cloche d'avertissement et permet dépasser instantanément de la circulation du personnel à l'extraction des produits et réciproquement. Mais il ne semble pas que l'expérience de l'appareil soit jusqu'ici suffisante pour que l'on puisse effectivement considérer la réalisation de toutes ces promesses comme absolument acquise. VIII. — APPAREIL SCHLIÏTER.

Nous pourrions décrire encore d'autres appareils imaginés par des ingénieurs allemands. Nous renverrons pour l'un d'eux, l'appareil Schluter (fig. 3, Pl. XIII), aujournal le Gliickaiif, d'Essen, du 17 mai 1902, en nous bornant à indiquer qu'il comprend un régulateur statique dont le manchon déplace une douille portant une coulisse qui sert de point d'appui à un levier commandant le déclenchement d'un contrepoids et, par ce déclenchement, la mise en jeu des effets de sûreté. La douille peut en outre tourner autour de son axe longitudinal, sous l'action d'un levier ou pendule qu'un coin fixé à l'indicateur circulaire de la position des cages écarte, en fin de cordée, de sa position d'équilibre; cette rotation de la douille, entraînant laté-

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ralement la coulisse, amène le déclenchement des effets de sûreté, comme le fait son déplacement longitudinal. ; Si la réduction de la vitesse à la fin de la cordée est suffisante, le régulateur déplace la douille d'une quantité qui correspond exactement au déplacement du pendule, et les organes sont combinés de telle sorte que la rotation de la douille ne se produit que si la cage arrive au jour et dépasse la recette. Si, au cours de la cordée, le mécani•cien dépasse la vitesse maxima qui lui est prescrite, c'est le déplacement longitudinal de la douille qui provoque le déclenchement du contrepoids. Le régulateur est d'ailleurs commandé par un double jeu de poulies servant l'un pour la circulation du personnel, l'autre pour le transport des produits, de manière à fonctionner, dans les deux cas, avec la même vitesse de rotation. L'embrayage de l'un de- ces jeux fait apparaître un écriteau « Personnel ». ■ Tandis que, à part l'évite-molettes Reumaux, qui fait appel k la vapeur ou à l'air comprimé comme agent de transmission, les autres appareils que nous venons de décrire n'utilisent que des transmissions mécaniques, il était naturel de songer à remplacer ces dernières par des transmissions électriques ou électro-magnétiques. Nous allons voir comment l'électricité a été utilisée dans •quelques appareils tout récents. IX.

ÉVITE-MOLETTES ÉLECTRIQUE MICHEL SOHM.

M. Michel Sohm, ingénieur aux mines de Bruay (Pasde-Calais), a, le premier en France à notre connaissance, réalisé un évite-molettes électrique, qu'il a installé à la fosse n° 1 des mines de Bruay au mois de mars 1902; l'appareil est en service depuis lors et donne toute satisfaction. Nous sommes heureux de pouvoir en donner "ne description détaillée, d'après les notes et les dessins