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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

d'une façon entièrement correcte, qu'il soit exactement réglé, au moins dans la mesure où le permet l'allongement des câbles sous l'action de charges variables, de telle sorte que l'index arrive bien au zéro de la graduation de l'échelle lorsque la cage repose sur les taquets de la recette du jour. Mais ce réglage tout à fait précis et ce fonctionnement tout à' fait correct n'auraient une réelle importance que si l'on supprimait l'obturateur et l'appareil d'arrêt absolu pour ne conserver que le* seul appareil à freinage gradué. L'index de l'indicateur présente un retour en équerre qui a pour effet de prolonger le contact avec la touche de l'interrupteur de l'obturateur ainsi qu'avec les touches articulées du sabre de commande du freinage gradué. Ce sabre s (fig. 18) porte, entre deux flasques articulées, d'une part, à l'extrémité d'une bielle réglable actionnée par le manchon du régulateur et tournant, d'autre part, autour d'un axe fixé, à une hauteur également réglable, sur l'indicateur de position des cages, un nombre arbitraire de touches articulées; lorsque la partie saillante d'une touche est attaquée par l'index, l'arrière de la même touche soulève une réglette glissant librement entre des guides ; le contact se trouve établi entre la partie fixe de l'interrupteur, portée par la flasque du sabre, et la partie mobile, portée par la réglette. Au puits n° 1 de Bruay, l'inventeur a adopté un sabre à six touches. Il s'est imposé la condition de faire rencontrer horizontalement la touche supérieure par l'index, lorsque celui-ci indique que la cage esta 60 mètres environ du jour, si la vitesse de la machine, à cet instant, 1 la vitesse, considérée comme normale pour dépasse de — le même instant, de 22 tours environ par minute, e( si, par suite, la vitesse de la cage montante atteint ou dépasse 7 m ,70 par seconde. Le recouvrement de l'extré-

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mité de la touche par l'équerre de l'index, au moment du contact, a été fixé à 4 millimètres. La touche inférieure est de même placée de manière à être attaquée par l'index, lorsque celui-ci indique que la cage est à 12 ou 13 mètres du jour, si à ce moment la vitesse de la cage est encore égale ou supérieure à 3 mètres. Le recouvrement est le même que pour la touche supérieure. Les touches intermédiaires sont disposées de manière à ce que chacune d'elles puisse être recouverte sur 4 millimètres par l'index, au moment où la touche qui la précède, à partir du haut, est effacée de 6 millimètres par rapport à la ligne de déplacement de l'index ; elles sont espacées entre elles de manière à se présenter à intervalles égaux sous l'index descendant. On voit que les positions limites du sabre sont seules déterminées par la considération des vitesses maxima correspondantes aux deux positions de l'index entre lesquelles on veut faire fonctionner l'appareil. Les positions intermédiaires pourraient être déterminées de même par la considération des vitesses que l'on admettrait comme normales pour les positions intermédiaires de l'index; mais il a paru à l'inventeur que ce serait s'imposer une complication inutile, parce que la marche du ralentissement, it la fin de la cordée, dépend essentiellement du tempérament personnel du mécanicien, sans que l'on puisse attribuer à la manière d'opérer de l'un une supériorité réelle sur celle 4e l'autre. Le tracé géométrique qu'a adopté l'inventeur °t qui a pour but de faire attaquer une touche sur 4 millimètres, lorsque la touche précédente est effacée de G millimètres, est évidemment quelque peu arbitraire; il pourrait être remplacé par exemple par un tracé dans lequel, le déplacement angulaire du sabre entre ses deux positions ,n 'imites, correspondantes ii des vitesses de 7 ,70 et 3 mètres, serait simplement divisé en parties égales, conime l'interTome III, 1903.

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