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Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)

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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

Le principe est exactement le même que dans l'appareil de la fosse n° 1 ; mais le dispositif est plus simple. Le courant électrique nécessaire au fonctionnement des appareils Michel Sohm peut provenir à volonté d'un circuit d'éclairage ou de transport de force constamment parcouru par le courant, d'une batterie d'accumulateurs alimentée d'une façon permanente ou temporaire par un circuit électrique quelconque, ou d'une batterie de piles. Les efforts nécessaires sont très faibles. L'électro-aimant de l'obturateur doit être capable de faire parcourir en une seconde, dès la mise sous courant, une course de 60 millimètres à son noyau, pesant environ 10 kilogrammes, et de disposer d'une force attractive complémentaire de 6 kilogrammes pour assurer le déplacement des organes mobiles dans le temps voulu. L'électroaimant gouvernant le frein instantané et celui du serrage gradué doivent, l'un et l'autre, être capables de soulever rapidement leurs noyaux pesant 5 kilogrammes sur 40 millimètres de course, et de leur imprimer, en outre, une force ascensionnelle disponible de 5 kilogrammes. La consommation d'énergie électrique est insignifiante; en temps ordinaire, l'électro-aimant de l'obturateur recuit seul le courant à intervalles réguliers, mais pendant un temps très court. Pour assurer leur bon fonctionnement, l'inventeur recommande d'éloigner les électro-aimants le plus possible des conduites de vapeur, et de les reporter au-dessus du plancher des machines. Si l'on a recours à des accumulateurs, on intercalera ceux-ci directement dans le circuit, dételle sorte qu'un conjoncleur-disjoncteur automatique les relie à la ligne qui les alimente ou les en sépare, lorsqu'ils atteignent les limites de décharge ou de charge fixées. On intercalera, d'autre part, un plomb fusible sur la ligne desservant chaque électro-aimant, de façon à le protéger contre toute élévation intempestive de l'intensité du courant; ces plombs fusibles seront placés

ÉVITE-MOLETTES

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de préférence dans une boite à couvercle vitré, à la vue du mécanicien. Pour obtenir un fonctionnement tout à fait satisfaisant de l'ensemble des trois appareils, on réglera la touche de l'interrupteur de l'obturateur automatique de telle façon que sa fermeture soit assurée au premier coup de timbre de la sonnerie automatique, qui doit lui-même correspondre k l'instant où le mécanicien ferme couramment le modérateur. On réglera les sabres du mécanisme du frein à serrage gradué de façon que le bec de la première touche se trouve, lorsque le régulateur est complètement levé, au même niveau que le bec articulé de l'interrupteur fixe précédent; le serrage gradué du frein se produira alors, s'il y a lieu, en même temps que l'obturation. Enfin on réglera la hauteur des sabres de l'interrupteur placé dans le chevalet de telle sorte que la distance qui les sépare du toit de la cage posée sur ses taquets soit celle strictement nécessaire aux manœuvres normales des recettes, avec 2 ou 3 mètres de jeu au plus. L'emploi de l'évite-molettes Sohm aux mines de Bruay a constamment, depuis un an qu'il est installé, donné les résultats suivants. Si, lorsque le modérateur ou l'obturateur se ferme, le freinage gradué intervient, l'arrêt de la machine est toujours obtenu en moins de deux tours pour la vitesse maximum réalisée pendant la translation des hommes, ',20 par seconde. Si le freinage gradué coïncide avec la fermeture du modérateur, lorsque la vitesse maximum delà machine est atteinte pendant l'extraction, donnant kla cage montante u «e vitesse de translation de 14 m ,70par seconde, non seulement il ne se produit aucun choc ni inconvénient, mais encore la machine est mise k l'arrêt en moins de trois tours, si le freinage est maintenu. Si, enfin, la machine tournant k la vitesse de la