Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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ÉVITE-MOLETTES
NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
de vapeur, puis le serrage du frein. On voit que la solution proposée par M. Sehliiter se rapproche de celle qui a été réalisée en France par M. Michel Sohm et que nous avons décrite plus haut avec tous les détails nécessaires. XII. M.
— LIMITATEUR ÉLECTRIQUE NEU,
INGÉNIEUR
A
LILLE,
BERG DE LA COMPAGNIE DES
DE
VITESSE
POUR
LA
PROJETÉ PAR
FOSSE
D'AREN-
MINES D'ANZIN.
Nous croyons intéressant de décrire ici, bien qu'il n'ait pas été effectivement construit, un appareil basé sur un principe analogue à celui de l'appareil Karlik-Witte, que M. Neu, ingénieur à Lille, avait étudié en 1899 pour la fosse d'Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin. L'appareil a pour but de maintenir la vitesse de la cage, dans la dernière partie de son parcours, en dessous d'une limite maxima fixée d'avance pour chaque position de la cage et décroissant au fur et à mesure que celle-ci approche du jour. Un tachymètre, simple régulateur de Watt, indique à chaque instant la vitesse de la marche sur un cadran A (fig. 2, PL XVI); un second cadran B indique en même temps la position de la cage montante. Ces cadrans sont munis chacun d'une série de plots qui correspondent d'un côté aux différentes vitesses, de l'autre- aux positions successives de la cage dans le puits. Chaque plot du cadran des positions est relié électriquement au plot des vitesses maxima correspondantes. Sur le cadran des vitesses A, un demi-cercle en cuivre recouvre et met eu communication entre eux et avec l'axe les plots de toutes les vitesses supérieures à la vitesse de la machine à l'instant considéré. Si la vitesse ne dépasse pas la limite imposée, le circuit est fermé et le courant électrique passe : il ne se produit rien d'anormal. Mais, dès qu6r pour une position déterminée de la cage, la vitesse limite
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est dépassée, le demi-cercle du cadran A découvre le, plot de cette vitesse limite et le courant est intercepté. Un relais G, placé sur le circuit, cesse d'agir. L'interrupteur H ouvre alors le courant du solénoïde D ; le noyau de ce solénoïde se déplace et ferme brusquement l'arrivée de vapeur ; en même temps, il ouvre un deuxième interrupteur E qui, tant qu'il était fermé, laissait passer le courant électrique dans un petit moteur F, maintenant le frein desserré. Lorsque l'interrupteur E est ouvert, le moteur F ne reçoit plus le courant qu'à travers un rhéostat R, dont les résistances, connexées avec les plots de l'indicateur de position de la cage, augmentent à mesure que celle-ci s'approche du jour. Le courant reçu par le moteur F étant de plus en plus affaibli, ce moteur laisse retomber de plus en plus rapidement le contrepoids qui produit le serrage de frein. Un oeillet pratiqué dans la tige qui commande le tiroir du frein permet au mécanicien de serrer le frein à la main, lorsque, en temps normal, le moteur F maintient le contrepoids relevé. La prise de courant du cadran des positions B est faite de telle façon que l'appareil ne peut agir que vers la fin de la course ascendante de la cage ; au départ, le courant passe du cadran A au, cadran B, quelle que soit la vitesse : le mécanicien peut donc donner à sa machine M démarrage rapide. Tous les appareils fonctionnent par rupture du courant: il en résulte qu'une interruption intempestive n'aurait d autre effet que d'arrêter prématurément la machine. H est évident qu'à la condition de modifier les apparais intermédiaires destinés à agir sur l'arrivée de vaP ei<r et sur le frein, on pourrait disposer le cadran A et s °n demi-cercle mobile de manière à faire fermer un cu '<'uit au lieu de le faire ouvrir. On voit donc que la sén e des plots disposés sur ce cadran équivaut, en somme,