Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
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NOTE
précision, de déterminer les vitesses angulaires limites correspondantes de l'arbre des bobines en tenant compte du profil du câble et de son rayon initial d'enroulement. On voit aussi qu'il importe de régler avec une grande précision la graduation de l'indicateur de position des cages et de rectifier cette graduation après toute modification au câble et même toutes les fois que l'on a lieu de penser que le câble a pu s'allonger en s'amincissant appréciablement. On ne peut, sans ces deux précautions, obtenir de résultats pleinement satisfaisants avec les évitemolettes dans le fonctionnement desquels interviennent à la fois la vitesse angulaire de l'arbre des bobines et la position de l'index de l'indicateur de position. On peut, il est vrai, tourner la difficulté, avec des appareils comme ceux du système Karlik-Witte, par exemple, en procédant par expérience directe, c'est-àdire en enregistrant les vitesses angulaires d'un nombre considérable de cordées correctes et en traçant la courbe qui enveloppe toutes celles que l'on a ainsi obtenues. Mais il importe de remarquer que l'on ne peut supprimer la nécessité de refaire le réglage après chaque modification de quelque importance dans la constitution du câble. Aussi y aurait-il grand avantage, si on y parvenait sans complication excessive, à faire partout commander les évite-molettes modérateurs et l'indicateur de la position des cages, non plus, comme c'est aujourd'hui l'usage général, par l'arbre des bobines, mais bien par les arbres des molettes, dont la vitesse angulaire est exactement proportionnelle à la longueur des câbles enroulés ou déroulés. 11 semble que l'emploi des courants électriques doive permettre de résoudre la question. La solution qui se présente immédiatement n'est malheureusement pas d'une grande simplicité. Elle comporte un alternateur actionné par l'axe de la molette et un moteur synchrone de cet alternateur, avec excitation par un courant continu. Le
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ÉVITE-MOLETTES
SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
moteur synchrone reproduirait et pourrait transmettre à l'indicateur de position ainsi qu'au sabre de l'évite-molettes, sur lequel doit agir l'index de l'indicateur, le mouvement varié de rotation de l'alternateur et, par suite, celui de l'arbre des molettes. A défaut de cette solution, évidemment un peu coûteuse, on pourrait faire commander les appareils de sûreté par une réduction exacte, en miniature, des bobines, des molettes et des câbles servant à l'extraction, en remplaçant, en tant que de besoin, les bobines par un tambour conique et les câbles plats réduits par des cordelettes. Il y aurait en ce cas avantage à ne pas faire actionner ces transmissions réduites par l'arbre même des bobines, mais plutôt par un axe auxiliaire solidaire de cet arbre et tournant avec une vitesse moindre. Si, par exemple, l'arbre des bobines fait K tours pendant que l'axe de la bobine auxiliaire en fait 1, et si l'on veut que les déplacements de l'index de l'indicateur de position soient proportionnels à ceux de la cage montante dans le rapport de 1 à Â , on voit aisément, dans le cas des câbles d'épaisseur constante caractérisés par l'équation s = 2jrp 0 n -|- ::en 2 ,
que l'on devra choisir le rayon initial d'enroulement p'0 et l'épaisseur e du câble auxiliaire de telle sorte que l'on ait : , K Po = \ Po> K8
,
e =
T
e.
Alors, en effet, lorsque l'arbre des bobines aura fait n tours, celui de la bobine auxiliaire en aura fait — et 1 espace s parcouru par l'index sera : ,
„
K
n
,
K2
n2
s