Annales des Mines (1903, série 10, volume 3)
Page : Image 298
Révision de 30 janv. 2015 11:36:07, edited by Anonymes
588
BULLETIN
a trouvé le faisceau de
587
CONSOLIDATION DES ANCIENNES CARRIERES
couches supérieures qui paraît assez
riche, vers le Sud et l'Ouest, principalement dans la province d'Anvers, il n'en a pas été
de même, et dans beaucoup de
NOTICE
sondages on a rencontré une formation dont la puissance utile en charbon
exploitable n'atteint pas 1,5 p. 100 de l'épaisseur
totale. Comme point de comparaison, nous rappellerons
que cette
proportion dans le bassin houiller belge actuellement en exploitation est de 3 p. 100. De plus, il est permis de croire que d'importants dérangements
SUR LA
CONSOLIDATION DES ANCIENNES CARRIÈRES SOUS
LE TRACÉ
DES
LIGNES MÉTROPOLITAINES
DANS L'ENCEINTE DE
PARIS
sillonnent le nouveau bassin. (Extrait du travail « Le bassin houiller de la Campine », par J. KERSTE.N , inspecteur général des charbonnages
l>nr MM. W1CKERSHEIMER, Ingénieur en Chef des Mines, et WE1SS, Ingénieur des Mines.
patronnés par la Société générale pour favoriser l'industrie nationale, public dans les Annales des Mines de Belgique, 1" livraison 1903).
C'est en 1898 qu'a été définitivement voté le premier réseau du chemin de fer métropolitain de Paris et c'est en 1900, pendant l'Exposition Universelle, qu'a été ouverte à l'exploitation la ligne de la Porte-Maillot à celle de "Vincennes, avec les petites branches annexes, ÉtoilePorte-Dauphine et Étoile-Trocadéro. Le réseau s'est accru, depuis lors, de plusieurs autres lignes qui seront mises en exploitation au fur et à mesure de l'achèvement de leur construction. Certaines de ces lignes doivent nécessairement passer dans les terrains des anciennes carrières de Paris, qui occupent, comme l'on sait, une notable partie du sous-sol parisien. D'après la statistique de 1894 (*), les carrières reconnues s'étendaient sur un dixième au moins de la superficie do Paris. Mais, si l'on examine sur la carte la région exploitable (**), on voit que la région des carrières embrasse une étendue bien plus considérable, comprise entre le tiers et le quart de la superficie totale. (*) Annales îles Mines, tome VIII, 1895: Consolidation des anciennes carrières souterraines sous le prolongement du chemin de Sceaux, par M. Keller, Inspecteur général des Mines. (**) Voir le plan d'ensemble, publié par M. Relier en 1889. Tome 111, 6* livraison, 1903.
3»